Bonjour,
Bravo à tous!
La photo de samedi dernier représentait effectivement une grenade ou plutôt, comme l'a dit Françoise, une fleur de grenadier, dont les pétales sont tombés, et qui a fini par tomber elle aussi avec la pluie, comme les autres fleurs que portait mon petit grenadier planté l'année dernière. Il faudra que j'attende encore un peu pour déguster les grenades de mon jardin!
Je vous montre la photo de la même fleur, à l'envers. On voit bien la grenade en formation.
Je vous ai déjà parlé de la grenade (cf. http://www.latelierdescouleurs.net/article-devinette-du-samedi-29-novembre-2014-suite-la-grenade-125119556.html), aussi à l'occasion d'une devinette. Je ne vais donc pas me répéter.
Je ne vais que vous montrer un grenadier en fleurs au Pays basque. Il est plus âgé que le mien et portera certainement de nombreuses grenades.
Je vous laisse sur ces images.
Merci à tous les fidèles participants à ce jeu et bienvenue aux nouveaux.
A bientôt!
Bonjour,
Hier j'ai parlé avec vous des sucres et, si vous avez lu ce dernier article, vous avez compris que je n'étais pas d'accord pour supprimer le sucre de l'alimentation. A condition, bien sûr de le consommer avec modération…
C'est pourquoi je vous propose aujourd'hui une recette de … gâteau. Que petits et grands ont apprécié. Vous me direz ce que vous en pensez. Ce gâteau est assez léger, pas très sucré et pas trop gras. Il est facile et rapide à préparer. Je vous en donne la recette.
Gâteau aux nectarines
Pour 6 personnes :
100 g de beurre doux
80 g de sucre
75 g de farine
1/2 sachet de levure chimique
75 g d'amandes
1/2 cuillerée à café de poudre de vanille
2 gros œufs
2 nectarines
Préchauffer le four à 180°.
Mélanger le beurre ramolli et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la farine et la levure.
Monder les amandes et les réduire en poudre (ou employer de la poudre d'amandes). Ajouter la poudre d'amandes au mélange, puis la vanille et enfin les œufs, un par un. Bien mélanger.
Beurrer et fariner un moule à manqué d'environ 22 cm de diamètre.
Verser le mélange dans le moule.
Couper les nectarines en lamelles. Les disposer sur le mélange et mettre au four pendant 30 minutes.
N.B. Vous pouvez saupoudrer le gâteau de sucre avant de le mettre au four. mais ce n'est pas du tout indispensable. Ce gâteau contient 13 g de sucre ajouté par portion, moins donc que la plupart des pots de yaourts aux fruits ou des pâtisseries et biscuits du commerce. Pensez-y !
Bon appétit !
Bonjour,
Tous les ans, et plus particulièrement à l'approche de l'été, les médias posent les mêmes questions : "faut-il interdire le sucre?", "faut-il interdire les graisses?", "quel est le meilleur régime pour maigrir rapidement et durablement?"...
Il est vrai que l'épidémie d'obésité n'arrête pas de progresser. D'après l'OMS, en 2014, 35% de la population mondiale était en surpoids ou obèse. Tous recherchent le coupable de cette épidémie. Un jour, on accuse le sucre, le lendemain, les graisses ou le manque d'exercice.
Il y a longtemps que je ne vous ai pas parlé de nutrition mais ceux qui lisent ce blog régulièrement connaissent mon opinion sur ces sujets. Aujourd'hui, car on en parle beaucoup, je voudrais essayer de refaire le point sur la question : "Faut-il interdire les sucres?"
J'ai abordé plusieurs fois le sujet (Idées fausses en nutrition (3) - Les glucides ou sucres, Pourquoi le sucre est-il bon pour le moral ?...) et si vous êtes intéressés par la question, je vous conseille de relire ces articles.
Je ne vais pas vous redire ce que je vous ai déjà dit mais, une fois de plus, je voudrais insister sur le fait qu'on ne doit pas et qu'on ne peut pas interdire tel ou tel aliment. Cela veut-il signifier que l'on peut manger n'importe quoi et en n'importe quelle quantité? Non, bien sûr. Mais il en est du sucre ou des sucres comme des graisses et comme des protéines. L'alimentation doit apporter tous les nutriments.
Les sucres ont un rôle énergétique important. Leur fonction essentielle est de fournir de l'énergie directement assimilable par l'organisme. Ils ont aussi un rôle plastique. On les rencontre dans le cartilage, certains récepteurs membranaires, le mucus...
Ils devraient constituer 50 à 55% des apports énergétiques totaux.
Quand l'on parle de sucres, il faut bien sûr différencier les sucres contenus dans les aliments et les sucres ajoutés.
- Les sucres contenus dans les aliments sont ceux que l'on trouve naturellement dans le miel, les fruits et les légumes, dans le lait, dans les céréales, les légumineuses etc. Ils ne sont pas dissociables de ces aliments qui ne contiennent pas que du sucre mais aussi des fibres, des vitamines, des minéraux, des protéines, des lipides... Leur consommation participe au bon fonctionnement de l'organisme.
- Les sucres ajoutés, c'est le sucre que vous voyez sur la photo ci-dessus qui est tiré de la betterave ou de la canne à sucre, celui que l'on utilise pour sucrer son café ou pour faire un gâteau. Sa consommation tend à baisser à domicile depuis les années 70.
Et ce sont aussi les sucres utilisés par l'industrie. Leur consommation ne cesse d'augmenter. Il s'agit de saccharose mais aussi de fructose, de glucose... On les retrouve dans toutes sortes d'aliments, dans les pâtisseries et les confiseries bien sûr, dans les jus de fruits, dans les compotes et les confitures et dans les produits laitiers sucrés et/ou aromatisés, les glaces... Et bien sûr dans les sodas...
Mais aussi dans les soupes, les sauces, les saucisses et autres aliments transformés. Sans parler des céréales du petit-déjeuner ou des poudres chocolatées...
Ces sucres sont utilisés par l'industrie pour la conservation des aliments et comme exhausteurs du goût.
Ce sont ces sucres ajoutés qui sont responsables d'une consommation accrue de sucres. Ce sont eux que les professionnels de la santé dénoncent. Car la plupart des produits industriels sucrés sont sans intérêt. Ils sont pauvres en vitamines et en minéraux, le plus souvent très riches en sucres et contiennent parfois de fortes concentrations en graisses, du sel et d'autres additifs alimentaires comme les colorants, les gélifiants et autres arômes artificiels. De plus, leur consommation se fait aux dépens des produits sucrés naturels comme les fruits qui apportent aussi des fibres, des vitamines et des minéraux.
L'industrie utilise non seulement le sucre que vous connaissez tous, le saccharose, issu de la betterave ou de la canne à sucre, mais aussi du sirop de fructose, du sirop de glucose, du sucre inverti qui n'ont pas les mêmes propriétés que le saccharose.
L'O.M.S. voudrait que la consommation de ces sucres ajoutés soit réduite à 10% des apports caloriques quotidiens. Mais s'il est facile de savoir combien de sucres on met dans son café ou combien de grammes de sucre on met dans un gâteau, on ne sait pas facilement combien de sucre contient un dessert lacté du commerce, une glace achetée en grande surface ou un gâteau industriel. Je vais vous donner un exemple. Savez-vous combien il y a de sucres dans un pot de yaourt aux fruits de la grande distribution? Je vais vous le dire : 3 à 5 morceaux. Avez-vous déjà mis 5 sucres dans un yaourt nature?
Comment faire alors pour réduire ces sucres ajoutés? Vous pouvez bien sûr ajouter un peu moins de sucre dans votre boisson chaude (ou froide) préférée, préparer moins de gâteaux. Mais surtout, et je ne peux que vous le conseiller, vous pouvez essayer de réduire vos achats de produits industriels. Manger de temps en temps un gâteau fait maison ou quelques bonbons n'a jamais fait de mal à personne, manger des produits laitiers aromatisés à tous les repas ou boire des boissons aromatisées ou des sodas à longueur de journée déséquilibre la ration alimentaire et favorise la prise de poids.
Il n'est pas question de supprimer les sucres, il suffit de bien les choisir.
Je vous laisse y réfléchir.
A bientôt!
Bonjour,
Je tarde beaucoup aujourd'hui pour vous donner la réponse à la devinette de samedi dernier. Réponse que personne n'a trouvée. Car ce n'était ni de l'ail ni de l'oignon, ni une fleur à l'envers.
J'attendais le soleil pour pouvoir faire des photos pour illustrer cet article. Et, ensuite, j'ai eu quelques petits problèmes avec mon serveur, ce qui arrive bien trop souvent à mon goût. Mais, assez de bavardages, je vous donne vite la réponse. La photo de samedi dernier représentait une partie de fruit de pavot de Californie ou Eschscholtzia californica.
Le pavot de Californie est une plante annuelle de la famille des Papaveraceae, originaire, comme son nom l'indique, de Californie. Plantez-la dans votre jardin, vous ne serez pas déçus. Elle ne demande aucun entretien, elle pousse facilement, même dans les terrains pauvres et se ressème toute seule. Elle peut même devenir envahissante.
Ses fleurs, de couleur jaune à orange vif le plus souvent, mais aussi blanches ou roses, se détachent sur son feuillage léger et dentelé vert gris.
Le bouton floral a une forme caractéristique, oblongue, avec une extrémité pointue, avec deux sépales caducs.
La fleur, aux quatre pétales (pour les fleurs simples), souvent froissés, contient beaucoup d'étamines.
Le fruit, ou silique, allongé, renferme de nombreuses graines qui assurent la dissémination de l'Eschscholtzia californica.
J'espère vous avoir convaincus de semer des Eschscholtzia californica chez vous, même si cette plante a un nom imprononçable...
Merci à tous ceux qui ont participé à ce jeu.
A bientôt!
Bonjour,
L'été n'est pas encore arrivé mais on pourrait le croire avec les températures élevées que l'on observe en France en ce moment.
Et quand le soleil est là, on a envie de couleurs pour ne plus penser à la grisaille de l'hiver.
Je vous propose aujourd'hui trois dips très colorés (je n'ai pas triché en prenant la photo et il n'y a pas de colorant artificiel !) dont je vous ai déjà parlé mais vous les avez peut-être oubliés : un dip à la betterave d'un rose fuchsia éclatant, un dip aux poivrons rouges orange vif et un dip au potiron jaune orangé. Si vous les servez à l'apéritif, le soleil sera à votre table même s'il se cache derrière des nuages...
Dip à la betterave
Pour un grand bol :
250 g de betterave
1 petite boîte de pois chiches
2 gousses d'ail
1 cuillerée à café de cumin en poudre
2 cuillerées à soupe de tahineh (purée de sésame que l'on trouve dans les épiceries orientales)
1 cuillerée à soupe de jus de citron
1 cuillerée à soupe d'huile d'olive
1 yaourt
Sel, poivre
Rincer les pois chiches et les mixer avec la betterave pelée et coupée en morceaux, le tahineh, les gousses d'ail, le yaourt, le cumin, le jus de citron, l'huile d'olive, une pincée de sel et quelques tours de moulin de poivre. Verser dans un bol. Conserver au réfrigérateur.
Dip de potiron
Pour un bol :
500 g de potiron
2 gousses d'ail
2 cuillerées à soupe de sauce de sésame ou tahina
2 cuillerées à soupe de jus de citron
1/2 cuillerée à café de cumin en poudre
Sel
Peler le potiron. Retirer les pépins et tous les filaments. Couper le potiron en gros cubes. Le mettre dans une casserole avec un petit peu d'eau, saler, couvrir et faire cuire à petit feu pendant environ une demi-heure.
Bien faire égoutter le potiron dans une passoire fine ou un chinois.
Écraser le potiron à la fourchette puis ajouter le tahina, le cumin, les gousses d'ail écrasées et le jus de citron. Saler puis réduire en purée (avec un mixeur plongeant par exemple). Conserver au réfrigérateur.
Dip aux poivrons rouges
Pour un bol :
1 kg de poivrons rouges
1 petit suisse
Quelques feuilles de basilic
Sel, piment d'Espelette
Faire griller les poivrons lavés sous le gril du four en les retournant de temps en temps jusqu'à ce que leur peau se détache. Les enfermer au sortir du four dans un sachet en plastique et attendre qu'ils refroidissent.
Peler et épépiner les poivrons rouges et les mixer avec les feuilles de basilic ciselées et le petit suisse. Saler et saupoudrer d'une pincée de piment d'Espelette.
Réserver au réfrigérateur.
Servir ces dips avec des tranches de pain, du pain pita ou des gressins.
Bon apéritif !
Bonjour,
Je vous ai dit l'autre jour que je vous reparlerai des anciennes voitures américaines que l'on voit à Cuba.
On trouve surtout des voitures construites entre 1949 et 1959 mais j'ai vu aussi des modèles plus anciens.
On voit des Buick...
Des Cadillac...
Des Chrysler...
Des Dodge...
A La Havane comme dans le reste de l'île...
Mais aussi des Ford...
Des Mercury...
Ou encore des Oldsmobile...
Des Pontiac...
Des Studebaker...
Et bien sûr des Chevrolet... de toutes les couleurs...
Quand je vous disais qu'il y en avait de toutes les couleurs... Et pour tous les goûts. Des berlines, des coupés, des cabriolets... Et des breaks.
Il vous en faut une plus grande? J'ai ce qu'il vous faut. Une petite Cadillac, ça vous va?
Bien sûr, je ne vous ai montré que les plus belles des voitures que j'ai vues. Toutes celles qui roulent ne sont pas dans le même état.
D'autres sont sous bâche...
Et certaines tombent en panne...
Il n'est pas toujours facile de reconnaître les modèles, surtout pour moi qui n'y connais rien, car les emblèmes de marque ont souvent disparu et que les carrosseries ont parfois été rectifiées.
Je savais seulement que les voitures les plus anciennes étaient les plus rondes et que les plus récentes étaient plus anguleuses, avec des ailes. Les emblèmes, quand ils sont présents, permettent de reconnaître les marques.
J'ai joué au détective et me suis bien amusée. Et j'ai eu le plaisir de reconnaître certaines des voitures que j'avais photographiées à Cuba.
J'espère que cet article vous amusera et que les Cubains sauvegarderont encore longtemps ce patrimoine.
A bientôt!
Bonjour,
Bravo à tous ceux qui ont répondu à la devinette de samedi dernier! Vous avez tous trouvé la bonne réponse. La photo représentait effectivement l'ornement de capot d'une voiture ancienne, plus précisément d'une voiture américaine comme l'a supposé Mike, de la marque Chevrolet, comme l'a indiqué Laurence.
L'ornement de capot de cette voiture, la Chevrolet Deluxe Series de 1950, représente un aigle.
Je vous montre d'autres photos de cette voiture particulièrement bien conservée et/ou restaurée.
Les ornements de capot (hood ornaments en anglais), appelés aussi "mascottes", étaient à l'origine fixés sur les bouchons de radiateur. Comme les emblèmes, ils symbolisent les marques des voitures. Depuis la disparition des radiateurs apparents, ils sont placés sur le capot, au-dessus de l'emplacement supposé du radiateur.
Ils ont aujourd'hui pratiquement disparu depuis une directive européenne portant sur la sécurité des piétons et interdisant les ornements extérieurs faisant saillie de plus de 10 mm par rapport à leur support.
Mais à Cuba, où j'ai photographié cette voiture, ils restent autorisés et j'ai pu en voir de très nombreux.
Cuba est un musée des vieilles voitures. Mais un musée en plein air et vivant.
Ici, la plupart des voitures anciennes roulent. Pendant 50 ans, les Cubains n'ont pas eu le droit d'acheter de voitures à titre privé. En septembre 2011, la vente entre particuliers a été ouverte et depuis décembre 2013 l'importation de véhicules est autorisée pour les Cubains, les résidents étrangers et les organisations étrangères et diplomatiques.
On voit donc à Cuba des américaines des années 50, des voitures importés d'URSS et des pays de l'Est dans les années 70 et 80 et des véhicules modernes, souvent asiatiques.
Je ne sais pas s'il y a plus de vieilles voitures américaines que de voitures récentes mais ce qui est sûr c'est qu'on les remarque plus.
J'ai vu quelques voitures de l'ère soviétique mais peu : des Lada bien sûr, mais aussi des Tatra ou des Škoda.
On estime qu'il y a environ 60 000 voitures américaines anciennes à Cuba. Si les plus belles font le bonheur des touristes, la grande majorité servent de taxis collectifs. Les Cubains ont réussi à les préserver et à les maintenir en état de marche et elles ont acquis le titre officiel de monument national cubain.
Ce musée à ciel ouvert n'est pas présent que à La Havane mais dans toute l'île comme vous avez pu le voir sur les photos ci-dessus.
Je vous en reparlerai...
A bientôt!
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