Bonjour,
Ceux qui suivent ce blog depuis longtemps connaissent mon goût pour les carreaux de céramique anciens et particulièrement pour les carreaux dits "hispano-mauresques".
A Cuba, j'ai été gâtée. On voit des azulejos anciens partout, d'origine espagnole le plus souvent. On voit, comme à Séville, beaucoup d'azulejos de arista, des carreaux en relief, qui ornent le bas des murs des maisons, comme de hautes plinthes (ce qu'on appelle zócalo en espagnol).
La technique de l'arista, appelée aussi technique du cloisonné, est une technique de décor hispano-mauresque qui consiste à appliquer sur la terre crue un moule en bois (ou en métal) où sont reproduits en creux les contours du décor. Sous la pression, des arêtes saillantes (arista en espagnol) se forment sur la terre qui vont servir à isoler les différents émaux colorés dans des cuvettes (cuenca en espagnol) évitant qu'ils ne se mélangent entre eux.
Je vous en montre d'autres exemples.
On peut aussi voir ce type de carreaux sur des façades d'immeuble.
Ce sont aussi ces carreaux qui décorent les murs des nombreux hôtels luxueux construits auxXIXe siècle et au début du XXe à la Havane, comme l'hôtel Nacional dont je vous ai déjà parlé.
Ou l'hôtel Inglaterra.
L'hôtel Sevilla et bien d'autres encore. Je n'ai pas tout vu...
On trouve à Cuba d'autres azulejos anciens un peu partout, souvent dans des immeubles bien délabrés de la Habana Vieja mais aussi dans quelques belles maisons coloniales.
Dans les plus beaux palais, les azulejos sont peu présents, mais on en voit parfois dans les entrées ou dans les cuisines.
Les plaques de rue sont souvent des azulejos.
Au milieu du XIXe siècle, les carreaux de ciment ou carreaux hydrauliques, plus faciles à fabriquer que les carreaux de céramique car ne nécessitant pas plusieurs cuissons, font leur apparition en Europe. A Cuba, on les importe d'Espagne jusqu'à la fin du siècle. Puis en 1866, Cuba devient le deuxième pays d'Amérique de production de ces carreaux. La demande est grande et les usines se développent rapidement.
Si les palais conservent leurs sols en marbre de Carrare ou en marbre cubain, les maisons plus modestes et les commerces se parent de sols plus colorés avec les carreaux de ciment.
Je vous montre ceux que j'ai pu photographier.
Je sais qu'un livre a été publié en 2008 sur les carreaux de ciment de La Havane (Havana - Tile designs de Mario Arturo Hernandez Navarro) mais je ne l'ai pas lu. Si vous voulez en savoir davantage...
A bientôt!
Bonjour,
J'espère que vous avez passé un bon week-end de Pâques, avec le soleil. Je suppose que vous deviez être tous très occupés car ma devinette n'a pas eu beaucoup de succès cette semaine. Je dois dire qu'elle était difficile, j'en conviens. Mais je comptais sur votre imagination pour trouver une réponse. Bravo et merci à François et Laurence qui se sont jetés à l'eau. Même si leur réponse n'a absolument rien à voir avec ce que représentait la photo de cette devinette.
Il s'agissait en fait de feuilles d'un arbre de l'ordre des Cycadales en train de se déployer.
L'ordre des Cycadales comprend des plantes comme les Cycas et les Zamia. Je ne peux vous dire de quelle plante il s'agit, il en existe de très nombreuses espèces. Je peux seulement vous dire que j'ai pris cette photo à Viñales, à l'ouest de Cuba, dans le jardin de l'hôtel Los Jazmines. Cet arbre avait une hauteur de plus de 4 m et m'a étonnée. Je l'ai donc photographié de tous les côtés.
En faisant des recherches, j'ai appris qu'il y avait à Cuba, et uniquement dans la région de Pinar del Rio et de Viñales, un arbre de la famille des Zamiaceae, le Microcycas calocama ou palma corcho, qui est comme tous les Cycas et les Zamia, une espèce en voie de disparition. Il n'en existerait plus qu'un milier au monde.
Les Cycadales sont des arbres qui présentent une ressemblance avec les palmiers ou les fougères mais qui n'en sont pas. Ils sont apparus il y a 280 millions d'années et ont connu leur plus grand développement au jurassique. Les espèces actuelles ont conservé leurs caractères primitifs. Ce sont des plantes dioïques, c'est à dire que les individus sont soit mâles, soit femelles. Les organes reproducteurs apparaissent au cœur de la couronne de feuilles, sous la forme d'un cône appelé strobile.
Je vous montre les photos que j'ai prises de cet arbre en mars. Quelqu'un pourra peut-être me dire ce que c'est exactement.
Ce que je sais, c'est que ce n'est pas un Cycas revoluta. J'en avais un dans mon jardin quand j'habitais à Bamako et les feuilles étaient différentes. Je vous laisse en juger.
A bientôt!
Bonjour,
Aujourd'hui, je voudrais vous parler de mes premières impressions de La Havane.
En y arrivant, je ne savais pas du tout ce que j'allais y découvrir. J'ai trouvé une très grande ville, débordante de vie, au patrimoine architectural extraordinaire.
On m'avait dit que c'était une ville figée dans le passé. Je n'ai pas ressenti cela même si les voitures américaines des années 50 y sont omniprésentes. Bien sûr, il n'y a pas d'affiches publicitaires comme dans toutes nos villes. Non, elles sont remplacées ici par des photos des héros de la révolution et des slogans révolutionnaires.
La Havane, capitale de Cuba, est une ville de 2,5 millions d'habitants (c'est la ville la plus importante des Caraïbes). L'habitat populaire y côtoie les palais et les immeubles en ruines de somptueuses demeures.
L'atmosphère est très différente selon les quartiers.
La Habana Vieja est le cœur historique de la ville. C'est là qu'est concentré l'essentiel du patrimoine colonial de la ville.
C'est le quartier le plus ancien qui a été délaissé par la bourgeoisie au XIXe siècle et qui s'est grandement délabré jusqu'à ce que l'UNESCO le déclare site du patrimoine mondial en 1982. Depuis, les plus beaux édifices ont été magnifiquement restaurés ou sont en cours de l'être. Mais il reste encore beaucoup à faire, des dizaines d'édifices, divisés en appartements (les solares) sont encore très délabrés ou en ruine.
C'est un quartier très vivant où les petits commerces, ambulants ou non, côtoient des enseignes de luxe.
C'est dans ce quartier que se situe la rue Obispo, la rue la plus commerçante de la ville.
C'est aussi le quartier des bars et des restaurants dont certains très courus par les touristes, comme la Bodeguita del Medio ou le Floridita.
C'est "le" quartier des touristes mais aussi un quartier populaire.
C'est aussi là que se situe le port de La Havane où d'anciens entrepôts de bois et de tabac ont été reconvertis en foire de l'artisanat et en brasserie.
Centro Habana est séparé de Habana Vieja par le Prado ou Paseo de Marti.
C'est un quartier créé au XIXe siècle, le plus vétuste de La Havane mais aussi celui où l'on trouve les palais et les édifices les plus imposants comme le Capitole (réplique de celui de Washington, aujourd'hui en rénovation), le Gran Teatro (aussi en rénovation) ou l'hôtel Inglaterra.
C'est l'un des quartiers les plus vivants et les plus populaires de La Havane. Ses immeubles, pour la plupart en très mauvais état, n'ont pas encore, ou presque, été touchés par la restauration.
C'est aussi le quartier où se situe le Barrio Chino (qui n'est plus ce qu'il était entre 1930 et 1960) et, plus au sud-ouest, l'immense place de la Révolution où l'on peut voir les portraits géants du Che et de Camilo Cienfuegos.
Le Malecón est un boulevard qui longe le front de mer sur 8 km depuis Habana Vieja jusqu'à Miramar. C'est le lieu de promenade favori des Cubains qui y pêchent, se baignent ou s'y retrouvent entre amis, en amoureux ou en famille.
Après Centro Habana, on arrive, en le suivant, au Vedado, quartier tranquille où les avenues et les rues se coupent à angles droits.
C'est un quartier aéré, aux larges avenues, où les riches Havanais se sont fait construire des maisons aux styles éclectiques, entourées de jardins, dès la fin du XIXe siècle.
C'est là aussi que furent construits les plus grands hôtels, dans la première moitié du XXe siècle. La Rampa (ou calle 23), qui commence au Malecón et qui remonte jusqu'au cœur du Vedado, est bordée de cafés, de restaurants, d'administrations, de sièges sociaux et de palaces. C'est un lieu très fréquenté par les Havanais à toute heure du jour. On y trouve les deux plus grands hôtels de la ville, le Nacional, juché sur un promontoire face à la mer, construit en 1930 et le Habana Libre, l'ancien Hilton, inauguré en 1957.
L'avenue de los Presidentes (ou calle G), où se réunissent les jeunes le samedi et le Paseo sont deux autres grosses artères de ce quartier très étendu où l'on trouve l'université de la Havane mais aussi le musée des Arts Décoratifs, un musée Napoléon et le plus grand cimetière de la ville.
A l'ouest du Río Almendares se trouve le quartier Miramar. De splendides villas de tous les styles y bordent de larges avenues perpendiculaires comme la Quinta Avenida. C'est le quartier des ambassades et des institutions internationales.
Plus à l'ouest encore, se trouve la Marina Hemingway où accostent des bateaux venus du monde entier.
Je vous ai donné un petit aperçu de la Havane, de ce que j'en ai vu en tout cas. Il faut bien sûr y vivre pour connaître véritablement cette ville étonnante, contrastée et dont certains lieux sont actuellement en pleine métamorphose.
J'ai survolé les quartiers mais je reviendrai sur Habana Vieja qui possède un patrimoine extraordinaire qui mérite une attention particulière.
Je ne vous ai pas parlé des forteresses de la Habana del Este ni du quartier Régla situés de l'autre côté de la baie de La Havane. Je n'ai pas évoqué les quartiers sud de la Havane où je n'ai fait que passer, ni même le magnifique parc de l'Isla Josefina qui est le poumon de la ville.
Mais j'espère vous avoir montré quelques-unes des facettes de cette belle et grande ville que ne peuvent pas toujours voir les touristes des circuits organisés.
A bientôt!
Bonjour,
La photo de la devinette représentait effectivement un système de ventilation mais non un véritable ventilateur. Bravo à ceux qui étaient proches de la bonne réponse et particulièrement à Mike.
Il s'agissait d'une partie de porte en acajou en forme de turbine qui servait à la ventilation du salon du Palacio Brunet à Trinidad, ville située au sud-ouest de Cuba. Ce salon possède deux portes de ce type comprenant chacune quatre ouvertures et un mediopunto en bois ajouré. Un magnifique travail d'ébénisterie...
Ce salon était ainsi parfaitement aéré tout en n'ayant pas de fenêtre donnant sur la rue ou sur le patio comme la salle à manger ou les pièces sur lesquelles il donne.
Je profite de cette devinette pour vous faire découvrir ce magnifique palais qui accueille depuis 1974 le Musée romantique de Trinidad dont le décor luxueux évoque le goût des aristocrates cubains des XVIIIe et XIXe siècles pour tout ce qui venait d'Europe ou des États-Unis.
Édifié entre 1780 et 1808, il a conservé son architecture d'origine.
A l'origine, le palais n'avait qu'un seul étage et possédait un patio andalou qui, à l'époque, était considéré comme le plus beau de l'île.
A la mort du premier propriétaire, Felipe Santiago de Silva, son fils vendit la maison au riche propriétaire José Mariano Borrell y Padron qui y ajouta un étage et y fit de nombreuses transformations. A sa mort, sa fille, Angela Borrell y Lemus se maria avec Nicolas Brunet y Muñoz. Ce dernier était le 7e fils de Juan Luis Brunet y Díaz parti au XVIIIe siècle de Cádiz en Espagne pour Cuba. Ce dernier épousa María de las Mercedes Muñoz y Pablo Vélez de Trinidad.
Nicolas Brunet reçut le titre de Conde de Casa Brunet en 1836. Depuis, la maison porte le nom de Palacio Brunet.
Le rez-de-chaussée est remarquable par sa hauteur de plafond de presque 7 m.
Les galeries du patio ne sont en arcades que sur deux côtés, les deux autres étant en appentis. La balustrade en bois, qui court tout autour des galeries, donne une unité à l'ensemble.
Je ne vous remontrerai pas le salon que vous avez déjà pu admirer. Vous avez dû remarquer le sol en marbre de Carrare, les vases de Sèvres, les peintures et les moulures néoclassiques et le mobilier en bois précieux importé d'Europe ou copié à Cuba.
Dans la salle à manger, les mediopuntos en bois ajouré et les persiennes qui ferment les arcades donnant sur le patio limitent l'entrée de la lumière et assurent une bonne ventilation de la pièce.
La table est dressée, montrant la vaisselle qu'utilisaient les propriétaires au XIXe siècle : verres Baccarat, porcelaines anglaises, argenterie...
Toutes les autres pièces du palais témoignent de la richesse des propriétaires de sucreries aux XVIIIe et XIXe siècles. Je vous laisse les parcourir.
On y trouve des meubles remarquables comme ce meuble autrichien du XVIIIe siècle (il en existe deux comme cela au monde) ou ce secrétaire.
La cuisine, qui fait face à la salle à manger, a conservé ses azulejos d'origine.
Les chambres ne sont pas en reste avec leur mobilier colonial de style espagnol en acajou ou autre bois précieux, les opalines françaises ou américaines, les biscuits français...
Toutes les pièces sont ornées de fresques, y compris l'escalier.
La salle de bain a une baignoire en marbre de Carrare.
Pour achever la description de ce palais, je vous montre la vue que l'on peut admirer du premier étage.
Vue sur la Plaza Mayor et la mer et vue sur le Convento de San Francisco de Asis et le massif de l'Escambray
Ce palais donne un aperçu de la richesse de ces planteurs de canne à sucre qui possédaient les terres et les raffineries de la Valle de los Ingenios voisine mais aussi... un grand nombre d'esclaves.
J'espère ne pas vous avoir trop ennuyés avec cette description un peu longue.
A bientôt!
Bonjour,
Quand je suis arrivée à Cuba, ce qui m'a le plus surprise c'est l'explosion des couleurs. Tout est couleur à Cuba. Les voitures d'abord mais aussi les immeubles, les vêtements que portent les Cubains mais aussi la terre, le ciel, la végétation, tout est coloré. A cela s'ajoute la lumière qui nous manque tant dans l'hémisphère nord en hiver et qui, à Cuba, est très vive, même quand le soleil se cache derrière les nuages.
Même les immeubles les plus décrépis, même les voitures les plus anciennes sont aux couleurs de l'arc en ciel.
Je vous laisse vous en rendre compte.
J'espère que ces couleurs vous ont plu et vous ont fait, un moment, oublier la grisaille de ce début de printemps.
A bientôt!
Bonjour,
Je viens de faire un voyage à Cuba où je n'étais jamais allée. Avant de partir, j'avais lu beaucoup de livres, de guides... sur cette île. Mais je ne m'attendais pas à y voir autant de merveilles. Bien sûr beaucoup de bâtiments sont délabrés mais beaucoup aussi ont été restaurés ou sont en cours de l'être. Il y en a pour tous les goûts : style mudéjar, baroque, néo-classique, art déco, moderniste...
Aujourd'hui, je vous parlerai d'un détail architectural typiquement cubain : les mediopuntos et les lucetas. Ce sont des vitraux de verre coloré qui ornent les portes et fenêtres dans les anciennes demeures coloniales mais aussi dans les maisons plus récentes. Alejo Carpentier disait qu'ils étaient "les interprètes entre le soleil et l'homme".
Ils permettent de tamiser la forte lumière cubaine et d'arrêter le vent et la pluie lors de la saison humide.
Le mediopunto est un "éventail de verres ouvert sur la porte intérieure, le patio, le vestibule" (Alejo Carpentier). On l'appelle ainsi car il s'insère dans l'arc en plein cintre au-dessus des portes-fenêtres.
Quand les lignes droites dominent dans leur périmètre, formant un carré ou un rectangle, ils sont appelés lucetas (de luces, lumières). Les lucetas rectangulaires sur les façades des édifices servaient aussi à diminuer la hauteur des portes-fenêtres dans les demeures cubaines qui ont une très grande hauteur de plafond.
Personne ne connaît leur origine. Ils sont apparus à Cuba à partir du XVIIIe siècle, ont connu leur apogée dans la seconde moitié du XIXe siècle et ont commencé à disparaître au début du XXe siècle.
Je vous en montre quelques exemples.
Au fil du jour, ces vitraux s'activent et projettent leurs reflets sur le sol et les meubles de la maison.
Les mediopuntos et lucetas ne sont qu'un détail de l'architecture cubaine. Mais ils en sont un des aspects les plus originaux, à mon goût.
A bientôt!
Bonjour,
La photo que je vous ai soumise comme devinette samedi dernier représente bien une empreinte sur un sol gelé comme l'ont dit Isabelle et François. Je pensais initialement qu'il s'agissait de l'empreinte d'un pneu. Mais, après réflexion, je n'en suis plus aussi sûre. Car je n'ai jamais vu de pneu ayant ce dessin.
Je n'en sais donc pas plus que vous tous. Tout ce que je peux vous dire, c'est que cette photo a été prise entre le col de Lizarrieta et le col des Trois Bornes, au Pays basque, un jour de beau temps en février de cette année.
En France ou en Espagne? Je ne peux vous le dire car, ce jour-là, j'ai suivi la crête qui fait la frontière entre ces deux pays. Le chemin est balisé par des bornes-frontière mais je ne me souviens plus où exactement j'ai pris cette photo.
Après le traité des Pyrénées, signé en 1656 sur l'Île aux Faisans, qui stipule que les Pyrénées servent de frontière entre l'Espagne et la France, plusieurs traités seront signés entre ces deux pays pour déterminer les limites exactes de cette frontière qui est maintenant matérialisée par ces bornes-frontière. Il en existe 602 entre l'Atlantique et la Méditerranée; certaines ont disparu, d'autres ont été ajoutées.
Mais je ne vais pas vous en dire plus aujourd'hui sur ces bornes.
Je vais plutôt, pour me faire pardonner ma réponse imprécise à cette devinette, vous emmener sur le chemin que j'ai pris l'autre jour avec des amis entre le col de Lizarrieta, au-dessus de Sare et le col dit des Trois Bornes et vous montrer le paysage que j'ai pu admirer sur ce chemin de crête qui suit la frontière.
Du col de Lizarrieta, on a une très belle vue sur la plaine et la mer.
Le col de Lizarrieta, situé au-dessus de Sare en France et d'Etxalar en Espagne, est un des principaux sites français de comptage des oiseaux migrateurs à l'automne.
On suit d'abord le chemin des palombières.
Attention, le chemin est assez boueux. Il a beaucoup neigé et toutes les montagnes sont couvertes de neige.
Mais, sans plus attendre, je vous laisse admirer le paysage.
Les chemins sont bien balisés.
Les vautours volent au-dessus de nous.
Sur le chemin, une fontaine.
Mais l'eau a gelé. Comme dans la source que l'on voit un peu plus loin.
On hésite parfois sur le chemin à prendre.
On prend le moins boueux et on continue.
La vue sur les montagnes enneigées est superbe.
On vous a dit qu'il pleuvait toujours au Pays basque?
J'espère que ces images vous ont convaincus du contraire.
A bientôt!
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