Bonjour,
Je ne vous ai encore jamais proposé de recette sans gluten, car, dans ma famille, personne n'est atteint de cette maladie que l'on appelle la maladie cœliaque. Les personnes qui en souffrent doivent suivre à vie un régime sans gluten.
Ce régime repose sur le principe de l'exclusion impérative du gluten, complexe protéique présent dans le blé, l'avoine, l'orge et le seigle, et donc de tous les dérivés de ces céréales tels que le pain, les biscottes, les farines, les pâtes, les biscuits... Les malades ne peuvent consommer que des aliments dont ils ont la certitude qu'ils ne contiennent pas de gluten. Ce qui est loin d'être facile car de l'amidon est ajouté dans la plupart des plats cuisinés, dans les conserves, les pâtisseries, les desserts lactés, la bière et même certains médicaments en comprimés. Les malades peuvent profiter des produits diététiques vendus dans les magasins spécialisés et ils doivent apprendre des recettes où l'on emploie des farines de substitution.
Depuis quelques années, certaines personnes ont mis à la mode ce régime sans gluten qui serait censé faire maigrir, rendre plus performant physiquement... Or, manger sans gluten peut exposer les personnes non atteintes de maladie cœliaque à de graves carences. Attention donc, ce régime n'est à prescrire que pour les personnes chez qui le diagnostic de maladie cœliaque a été posé (ce qui est long et difficile).
Ce qui ne vous empêche pas de préparer de temps en temps des plats sans gluten si vous recevez quelqu'un atteint de la maladie cœliaque. Ce crumble aux pommes, dont je vous donne la recette ci-dessous ne contient pas de gluten. J'ai remplacé la farine de blé par un mélange de farine de riz et de farine de châtaigne. L'utilisation de la farine de châtaigne avec de la poudre d'amandes donne à ce gâteau un goût particulier très agréable.
Crumble aux pommes sans gluten
Pour 6 personnes :
50 g de farine de châtaigne
50 g de farine de riz demi-complet
65 g de poudre d'amandes
70 g de sucre roux
100 g de beurre (doux ou demi-sel) + 5 g
1/2 cuillerée à café de cannelle
1 kg de pommes
2 cuillerées à soupe de miel
Préparer la pâte à crumble en mélangeant du bout des doigts les deux farines, la poudre d'amandes, 100 g de beurre coupé en dés, le sucre et la cannelle jusqu'à l'obtention d'un sable grossier. Réserver au réfrigérateur.
Éplucher les pommes et les couper en dés. Les faire revenir dans 5 g de beurre avec le miel pendant une dizaine de minutes.
Préchauffer le four à 180°.
Mettre les pommes dans un plat à gratin et les recouvrir de la pâte émiettée.
Faire cuire dans le four chaud 25 à 30 minutes.
Servir tiède ou à température ambiante.
Bon appétit!
Bonjour,
C'est la fin de la saison des anchois mais vous aurez peut-être encore la chance d'en trouver quelques-uns pour réaliser des boquerones en vinagre. Ces anchois marinés sont un des tapas les plus consommés en Espagne, particulièrement en été.
L'anchois est un poisson gras, riche en acides gras mono- et poly-insaturés (particulièrement des oméga 3). C'est une source de protéines d'excellente qualité. Il contient aussi nombre de vitamines et de minéraux.
Il contient parfois aussi, malheureusement, un parasite, l'anisakis. Ce parasite, qui peut provoquer chez l'homme des troubles digestifs ou entraîner des réactions allergiques plus ou moins graves selon les individus, est détruit par la cuisson à cœur du poisson ou par la congélation à moins de -20° pendant au moins 24 heures.
Pour profiter sans risque des bienfaits de ce poisson, il suffit donc de le congeler avant de le déguster.
On peut facilement préparer des boquerones en vinagre à la maison. La recette est très simple. Je vous livre celle qui m'a été donnée par mon amie Mirentxu.
Boquerones en vinagre
Pour 500 g d'anchois :
500 ml d'eau froide
300 ml de vinaigre (j'ai employé du vinaigre de cidre)
80 g de gros sel
1 feuille de laurier
3 branches de thym
1 gousse d'ail
Persil
Huile d'olive
Commencer par laver les anchois. Après avoir enlevé la tête et ouvert les anchois côté ventre, les vider puis détacher l'arête centrale. Séparer les deux filets puis laver à grande eau les anchois à plusieurs reprises. Égoutter.
Mélanger dans un grand bol le vinaigre, l'eau et le sel. Dissoudre le sel, ajouter le laurier et le thym. Mettre les anchois à plat dans le mélange et laisser mariner une nuit. Égoutter les anchois puis les disposer à plat dans une boîte hermétique, côté peau dessous. Recouvrir d'huile et mettre au congélateur pendant au moins 24 h à moins de -20° (je les ai mis à -23°).
Faire ensuite décongeler les anchois pendant 24 h au réfrigérateur.
Préparer un hachis d'ail et de persil.
Mettre un peu d'huile d'olive au fond d'une terrine. Disposer une première couche de filets d'anchois. Saupoudrer d'ail et de persil et verser un peu d'huile d'olive. Répéter l'opération jusqu'à épuisement des anchois. Faire mariner pendant une journée au moins et déguster avec un peu de pain (grillé si vous le voulez).
Bon appétit!
Bonjour,
Je croyais que vous seriez nombreux à participer à ce jeu mais il n'en est rien. Je tiens donc à remercier particulièrement les deux personnes qui l'ont fait, même si elles n'ont pas trouvé la bonne réponse. La photo représentait en fait une inflorescence de bananier.
Je ne connais rien à la formation des bananes. Je me suis donc contentée de copier ce que j'ai trouvé à ce sujet sur Wikipedia.
"La floraison se produit au bout de sept mois et les fruits sont mûrs quatre mois plus tard. Après la floraison, la tige ayant porté l'inflorescence se dessèche mais en même temps, la tige souterraine forme des rejets latéraux. Ce sont ceux-ci qui donneront de nouvelles tiges capables de fleurir.
Après environ un an et demi, le bananier est capable de fleurir. La tige souterraine forme alors une inflorescence qui se développe au travers du « faux-tronc » creux pour apparaître au centre des feuilles. Au début, l’inflorescence est dressée mais, sous l’effet du poids, elle va rapidement devenir pendante. Les fleurs qui apparaissent à l’extrémité de l’inflorescence (donc en dessous) sont mâles, celles situées plus vers le début de l’axe (donc au-dessus) sont femelles. Ces dernières vont donner naissance aux bananes. Entre les fleurs mâles et les femelles, il peut encore y avoir des fleurs stériles. Sur l’axe de l’inflorescence, les fleurs sont implantées en plusieurs rangées doubles transversales. Chaque rangée double est protégée par une bractée pourpre. Chaque jour, une bractée va s’enrouler et tomber, libérant ainsi les fleurs qui pourront être pollinisées. Les fleurs fécondées donneront naissance aux fruits. Dans la nature, ce sont les chauves-souris qui assurent la pollinisation. Chaque régime peut comporter jusqu’à 200 fruits. Les bananes sont généralement vendues sous forme de « mains », correspondant chacune à une double rangée de fleurs femelles."
Et je vous montre les fleurs de mon bananier à différents stades.
La nature est bien faite, non?
A bientôt!
Bonjour,
Merci aux deux participants à la devinette de samedi dernier. Ils n'ont pas trouvé la bonne réponse mais qu'importe… L'essentiel est de participer.
La photo de samedi dernier représentait des boutons floraux de brocoli cuites.
Le brocoli appartient à la famille des crucifères comme les choux, les navets, le cresson, les radis. C'est actuellement la pleine saison de ce légume très intéressant au point de vue nutritionnel. Très riche en vitamine C (à condition de ne pas le faire cuire trop longtemps), il contient aussi de la vitamine B9 ou acide folique, de la vitamine K... ainsi que de nombreux minéraux (particulièrement du potassium). Ses fibres abondantes sont particulièrement efficaces pour stimuler le transit intestinal.
De plus, de nombreuses études ont démontré que la consommation régulière de choux, et particulièrement de brocoli, est corrélée avec une moindre incidence de cancer du colon et du poumon.
Il n'y a donc pas de raison de s'en priver...
A bientôt!
Bonjour,
Je vous ai promis l'autre jour de vous parler des terres mêlées. Je vais essayer de le faire aujourd'hui.
La plupart des céramiques que nous avons l'habitude de voir sont recouvertes en surface d'un ou plusieurs émaux qui leur donnent un dessin et une coloration particulière. Dans la technique des terres mêlées ou nériage (prononcez néri-agué), le graphisme et la coloration ne sont pas superficiels mais noyés dans la masse de l'argile.
Cette technique a été mise au point par les potiers chinois entre le VIe et le VIIIe siècle. Elle a été utilisée en Chine mais aussi en Égypte et par les Romains.
En Europe, au XVIIIe siècle, des potiers français et anglais eurent l'idée de juxtaposer des terres argileuses de différentes couleurs pour imiter le marbre et l'agate.
Aujourd'hui, cette technique n'est plus utilisée que par quelques artistes, au Japon surtout et un peu en Europe.
On utilise des terres de couleurs différentes que l'on mêle plus ou moins pour composer le dessin et l'agencement de couleurs souhaité. On assemble des bandes, des plaques ou des morceaux d'argile colorée.
On découpe le bloc formé et l'on recommence à superposer, à frapper et à aplatir jusqu'à obtenir le dessin désiré.
On découpe alors des lamelles que l'on aligne pour façonner la plaque qui sera moulée afin d'obtenir la forme désirée. L'ensemble sera lissé sur le moule à l'éponge puis mis à sécher aussi lentement que possible. Le dessin a alors complètement disparu.
Une fois séchées, les pièces sont grattées à l'estèque puis poncées soigneusement.
Le dessin du nériage apparaît peu à peu.
L'opération de grattage et de ponçage est délicate car la pièce n'est pas encore cuite à ce stade de la fabrication.
Après ce ponçage minutieux, les pièces sont cuites pour obtenir des biscuits. Elles sont ensuite recouvertes d'un émail transparent qui soulignera le graphisme et accentuera la vivacité des couleurs.
Il est ainsi possible de réaliser des pièces marbrées mais aussi des pièces aux motifs plus géométriques comme l'assiette dont j'ai mis la photo pour illustrer le début de cet article.
On peut aussi incruster des formes en terre colorée dans la surface d'une plaque de terre de faible épaisseur.
Je ne vous ai montré que des pièces réalisées avec des terres de deux teintes différentes. Il est possible de colorer la terre avec différents oxydes et d'obtenir des terres mélées aux couleurs multiples. Mais je n'en suis pas encore là dans mon apprentissage.
Merci à Isabelle qui m'a fait découvrir cette technique d'une incroyable richesse.
A bientôt!
Bonjour,
Bravo Isabelle! Vous avez répondu très vite et trouvé tout de suite la bonne réponse. Il s'agit bien d'un détail de tapis.
Ce morceau est un détail d'un tapis de Boujad, ville située au nord-est de Marrakech, entre Khouribga et Béni Mellal.
Je ne suis pas une spécialiste des tapis mais j'apprécie beaucoup ces tapis berbères d'expression abstraite qui ne sont pas sans faire penser à certaines œuvres de la peinture européenne du XXe siècle.
Avant de vous en dire plus sur ces magnifiques tapis berbères, ce que je ferai peut-être un autre jour (mais le sujet est si vaste!), je vous montre quelques autres détails de mon tapis.
Merci à tous ceux qui ont participé à ce jeu. N'hésitez pas à laisser un commentaire. Je sais que vous êtes nombreux à chercher les réponses aux devinettes mais vous répondez souvent par mail, par téléphone ou sur les réseaux sociaux. C'est sur le blog que ça se passe! Et si vous n'êtes pas sûrs de votre réponse, peu importe, laissez parler votre imagination...
A bientôt!
P.S. Pour Florence : j'ai pris la photo de la devinette en vitesse et n'ai pas eu le temps de dépoussiérer mon tapis avant!
Les images de ce blog (dessins, photos...) ne sont pas libres de droits