750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 09:24

Tomates

 

 

Bonjour,

 

C'est la pleine saison des prunes mais aussi des tomates. En ce moment, on trouve de très bonnes tomates mûries au soleil que vous pouvez mettre en conserve ou sécher pour faire des provisions pour l'hiver.

J'ai commencé par faire quelques tomates séchées avec des tomates Roma. Je vous montre comment j'ai procédé.

Il faut commencer par laver les tomates puis les peler. Pour cela, faites quelques entailles à l'aide d'un couteau dans la peau des tomates que vous plongez dans une marmite d'eau bouillante pendant quelques secondes. Ensuite, déposez vos tomates dans un bain d'eau glacée. La peau s'enlève facilement. Découpez alors vos tomates pelées en quatre puis ôtez les pépins.

Préchauffez le four à 90°. Couvrez la plaque du four avec du papier sulfurisé et déposez vos quartiers de tomates dessus. Salez légèrement et arrosez d'un filet d'huile d'olive. Ajoutez quelques brins de thym et de romarin. Enfournez et laissez confire pendant 2 heures.

 

 

Tomates pelées, coupées

 

 

Au bout de deux heures, retournez les quartiers de tomates.

 

 

Tomates après 2 h de cuisson

 

 

Puis laissez cuire, toujours à 90°, pendant deux ou trois heures. Vous obtiendrez ça :

 

 

Tomates séchées

 

 

Quand les tomates seront refroidies, vous pourrez les mettre dans un bocal stérilisé et les recouvrir d'huile d'olive. Vous pourrez ensuite stériliser le pot pour pouvoir le conserver longtemps (si vous ne stérilisez pas le pot, conservez-le au réfrigérateur et consommez les tomates assez rapidement). J'ai préféré remplir de petits sachets à congélation que j'ai mis au congélateur pour pouvoir les utiliser quand j'en aurai besoin.

 

 

A bientôt !

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 15:16

 

       

Prunes-d-Ente.jpg

 

Bonjour,

 

C'est la pleine saison des prunes et il faut en profiter. La saison est courte.

 

Il en existe de très nombreuses variétés dont certaines sont surtout utilisées pour la conserverie et la distillation. En France, leur production s'échelonne entre la fin du mois de juin et le début du mois d'octobre.  Les trois régions productrices ont chacune leurs variétés. La prune d'Ente est cultivée dans le Sud-Ouest, plus particulièrement dans le Lot-et-Garonne, dans la région de Villeneuve-sur-Lot. C'est celle qui sert à fabriquer le pruneau d'Agen. Mais elle peut être consommée fraîche. Ce fruit de forme oblongue est de couleur rose violacé ou améthyste. La prune d'Ente ressemble à la quetsche mais elle est plus claire et translucide que la quetsche. Comme la quetsche, elle est recouverte d'une pellicule blanchâtre qui est due à la présence de pruine, cire que fabrique le fruit pour se protéger des agressions extérieures et notamment du soleil. La chair de la prune d'Ente est jaune, juteuse et bien sucrée.

 

Nature morte PompéiLes pruniers seraient originaires de Chine et auraient gagné tout le bassin méditerranéen en passant par la Route de la Soie. Les Romains l'appréciaient particulièrement et en ont planté dans tout leur empire.

Les Croisés ramenèrent d'Orient des greffons de prunier dans le Sud-Ouest. Les moines bénédictins de l'abbaye de Clairac, dans le Lot-et-Garonne croisèrent ce prunier de Damas, appelé aussi prunier "Dattel" ou "Datte" en raison de sa forme, avec un prunier local (d'après certains, le prunier de Saint-Antonin). Le prunier d'Ente était né. Son nom vient d'enter, mot signifiant "greffer" en ancien français. La prune portera aussi le nom de "Robe de Sergent" en raison de sa couleur rouge violacé relevé de bleu qui rappelait l'uniforme des chevaliers de guet.

 

La-Prune-en-Agenais.jpgLes prunes d'Ente sont surtout utilisées pour fabriquer le fameux "pruneau d'Agen". Depuis l'Antiquité, les prunes étaient conservées séchées au soleil. Les bénédictins de Clairac ont vite compris que la prune d'Ente était une variété particulièrement adaptée au séchage. Dès la moitié du XVIe siècle, on utilisa les fours à pain pour finir le séchage de la prune. Les pruneaux étaient embarqués à Agen, qui avait un port sur la Garonne et, ainsi, devint la ville principale d'expédition de pruneaux, d'où leur nom de "pruneaux d'Agen". Les gabares les transportaient jusqu'à Bordeaux d'où ils partaient sur des bateaux de haute-mer vers la Grande-Bretagne et la Hollande qui en étaient gros consommateurs. Les pruneaux faisaient partie de l'avitaillement de la Marine car ils étaient faciles à transporter et à conserver. 

 

Je ne vous parlerai pas aujourd'hui de l'intérêt nutritionnel des prunes et des pruneaux mais de la confiture que j'ai faite avec les prunes d'Ente qui sont, malheureusement, difficiles à trouver hors de leur région d'origine. 

Sachez seulement que les prunes sont riches en pectine, qui joue un rôle régulateur sur le transit et permet de faire prendre les confitures.

 

Je vous donne ma recette...

 

 

Confiture de prunes d'Ente

 

Pour 5 pots de confiture :

 

1,5 kg de prunes d'Ente

1,1 kg de sucre cristallisé

1/2 citron

 

 

Laver les prunes, les sécher et les couper en deux en enlevant le noyau.


 Prunes-d-Ente-coupees.jpg

 

Ajouter le sucre et le jus du demi-citron. Bien mélanger et laisser reposer au moins 3 heures.

 

 

Prunes-avec-sucre.jpg

 

Lorsque le sucre a fondu avec le jus des prunes, porter le tout à ébullition dans une grande marmite (dans l'idéal, un chaudron en cuivre), à feu moyen.    

 


Cuisson-1.jpg

 

Baisser le feu. Écumer (garder l'écume que vous pourrez consommer après, c'est délicieux).    

 

 

Confiture prunes 2

 

Laisser cuire jusqu'à ce que la confiture ait la bonne consistance.

 


Cuisson-3.jpg

 

 

Mettre la confiture encore chaude dans les pots stérilisés au préalable. Retourner les pots jusqu'à complet refroidissement. Vous pourrez conserver ces pots toute l'année, au frais après ouverture.

 

 

La confiture est sur la table...

 

Confiture-de-prunes-d-Ente.jpg

 

 

Bonne dégustation !

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 09:01

 

1

 

 

Bonjour,

 


4L'autre jour, je suis allée avec mon amie Florence ramasser des mûres dans la forêt du côté du Cap Ferret. Les fruits étaient petits et nous n'avons ramené que de quoi agrémenter un petit dessert. Or, nous voulions faire des confitures. Je suis donc repartie, cette fois-ci au Pays basque, près d'Itxassou (le pays de la cerise) à la recherche de ces merveilleux fruits. Et j'ai été comblée. En peu de temps j'ai pu trouver de quoi faire quelques pots de confiture. Les fruits étaient plus gros (il a plu au Pays basque cet été). Et il y en avait beaucoup. 

 

 

 


2

 

3

 


5056029974_1b0878562c.jpg

 

 

Dès mon retour à la maison, je me suis mise au travail. J'ai d'abord rincé rapidement les mûres puis les ai mis dans un grand plat vernissé avec du sucre (750 g pour un kilo de fruits). J'ai remué et ai laissé le sucre fondre doucement.

 

 

8

 

 

Quelques heures plus tard, j'ai ajouté un jus de citron (j'avais oublié de le faire avant). Et j'ai commencé la cuisson, à feu vif jusqu'à ébullition.

 

 

9

 

 

Un peu d'écume s'est formée mais je ne l'ai pas enlevée, il y en avait trop peu. J'ai continué la cuisson une vingtaine de minutes jusqu'à ce que la confiture ait la consistance voulue. Les recettes que j'avais lues indiquaient une cuisson de 8 minutes, ce qui me semblait peu (je n'avais pas fait de confiture de mûres depuis très longtemps). 

 

 

11

 

Et j'ai mis en pots. Que j'ai retournés pour stériliser.

 

 

5

 

 

Mais quand je les ai retournés, la confiture n'est pas tombée au fond du pot. Elle était trop cuite !

 

 

6

 

 

Vous l'avez compris, je ne suis pas une pro de la confiture. Mais, car il y a un "mais", nous avons goûté la confiture ce matin (celle que je n'avais pas pu mettre dans le dernier pot). Et elle était excellente, très parfumée, très colorée et "même pas" trop solide. La preuve, il n'en reste plus...


 

7

 

 

Allez vite ramasser des mûres, c'est la saison !

 

 

A bientôt !

Partager cet article
Repost0
20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 09:38

 

 

Papeton-aubergines.jpg

 

Bonjour,

 

C'est l'été et quelques-uns d'entre vous sont encore en vacances. L'été c'est la saison des aubergines, un de mes légumes préférés comme vous le savez déjà. Je vous ai déjà confié quelques-unes de mes recettes favorites préparées avec ce légume dont vous connaissez tout (cf.  Les salades marocainesPetite histoire de l'aubergineDe l'aubergine (suite) : les caviars d'auberginePolenta aux aubergines, à la tomate et à la mozzarellaLe tian provençalEncore un peu de couleur ?...). Mais il y en a une que je ne vous ai pas donnée, celle du papeton d'aubergine.

 

Cette spécialité avignonnaise à base d'aubergines et d'oeufs aurait été, selon la légende, créée dans cette ville pour un pape qui se plaignait de ce que la cuisine française n'était pas aussi imaginative que l'italienne. Un cuisinier lui aurait alors présenté ce plat cuit dans un moule dont la forme rappelait celle de la tiare papale. Certains ne croient pas cette légende et pensent que le nom de ce plat viendrait tout simplement de l'occitan pepet, "bouillie". A vous de choisir...

 

Ce plat peut être servi en entrée, sur un buffet ou en accompagnement de viande ou de poisson. Je vous donne la recette.

 

 

 

Papeton d'aubergines

 

 

Pour un moule à cake de 29 cm de longueur :

 

5 belles aubergines (environ 1, 5 kg)

5 oeufs

15 cl de crème fraîche

3 cuillerées à soupe d'huile d'olive

3 échalotes

2 gousses d'ail

1 feuille de laurier

2 tiges de thym

Un bol de coulis de tomates

 

 

Laver et peler les aubergines. Les couper en gros cubes et les mettre au sel pendant au moins une heure. Faire revenir les échalotes émincées avec les aubergines, le laurier, le thym et l'huile d'olive à feu très doux pendant 50 minutes à une heure.

Préchauffer le four à 180°.

Mixer les aubergines revenues et ajouter un à un les oeufs puis la crème fraîche. Vérifier l'assaisonnement. Verser dans un moule à cake beurré et faire cuire dans le four chaud au bain-marie pendant 40 à 50 minutes.

Démouler et servir tiède ou froid avec un coulis de tomates (c'est aussi la saison des tomates !).

 

 

Bon appétit !

Partager cet article
Repost0
10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 08:55

 

Cabillaud-en-croute-de-chorizo--coulis-de-poivron-et-fondu.jpg

 

 

Bonjour,

 

Je cherchais hier une recette pour accommoder la morue fraîche (ou cabillaud) que j'avais achetée. Et j'ai trouvé le cabillaud en crumble de chorizo. J'ai fait le tour du web et me suis aperçue que cette recette était présente sur nombre de sites. J'en ai déduit que ça ne devait pas être mauvais et que ça valait le coup d'essayer. Je me suis fait ma propre recette, celle que je vous propose ci-dessous. Testez-la, vous m'en direz des nouvelles. Je l'ai accompagnée d'une fondue d'aubergines et de coulis de poivron rouge. Mes convives ont apprécié. Moi aussi. Mais on peut servir ce plat avec du riz ou des courgettes en lamelles ou en tagliatelles sautées. A vous de choisir...

 

 

Morue fraîche en croûte de chorizo

 

Pour 4 personnes :

 

4 pavés de dos de cabillaud

10 tranches fines de chorizo

3 cuillerées à soupe de parmesan fraîchement râpé

2 cuillerées à soupe de chapelure

15 g de beurre

 

Mixer grossièrement le chorizo, le parmesan et la chapelure. Ajouter le beurre. vous obtiendrez une semoule grossière. 

Faire griller le cabillaud dans une poêle 2 minutes de chaque côté. Réserver dans un plat allant au four. Saupoudrer le cabillaud avec le crumble. Tasser un peu. 

Préchauffer le four à 200°. Faire cuire 10 minutes environ.

 

 

Bonne dégustation !


Partager cet article
Repost0
9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 08:15

 

Erretegia-aout-2012.jpg

 

 

Bonjour,

 

Le temps est toujours au beau fixe et vous projetez de pique-niquer sur la plage. Quoi de meilleur qu'un pan bagnat ?

 

D'origine niçoise, le pan bagnat ou pan banhat, c'est à dire "pain mouillé", était le casse-croûte des pêcheurs et des travailleurs. Il est devenu le régal des joueurs de boules et des promeneurs du dimanche puis celui de tous les vacanciers.


Véritable plat complet et équilibré, facile à préparer, facile à transporter, moins facile à manger, il saura combler votre faim.

 

 

 

Les ingrédients :

 

 

Du pain (chausissès un bèu pan de maioun, bèn fresc e bèn crouquant, e lou coupas en doui ourizountalamen, "choisissez un bon pain de maison, bien frais et bien croquant et coupez-le en deux horizontalement" - C. Chanot-Bullier, Vieilles recettes de cuisine provençale, Éditions Tacussel, Marseille, 1988)

 


Pain.jpg

 

 

Des tomates

 

Tomates.jpg

 

 

Des oignons

 

Oignons

 

 

Un poivron ou des piments doux

 

Piments.jpg

 

 

Du thon ou des anchois

 

Thon-a-l-huile-2.jpg

 

 

Des olives noires

 

1847784575_f24a2e82e3.jpg

 

Des févettes

 

528717917_3a2211e2ae.jpg

 

 

Du basilic

 

Feuilles de basilic marseillais

 

 

Et de l'huile d'olive

 

Huile d'olive

 

 

Et du sel. C'est tout. Vous pouvez aussi ajouter un oeuf dur, des coeurs d'artichauts, des radis...

 

 

Et vous obtenez ça :

 

760207039_4ececa4285.jpg

 

 

Appétissant, non ?

     

 

Bonne plage !

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 09:06

 

Maison-Djerba.jpg

 

 

Bonjour,

 

On m'a fait remarquer que je n'avais pas donné la recette de la salade tunisienne. Il s'agit tout simplement d'une salade où tous les légumes crus sont coupés en tout petits morceaux. Cette salade est très agréable à déguster bien fraîche les journées d'été. Je vous donne ma recette.

 

 

 

 

Salade tunisienne

 Salade-tunisienne.jpg

Pour un petit saladier :

 

3 tomates fermes

1 poivron vert

1 concombre

1 oignon frais

1 cuillerée à soupe de menthe séchée

1 cuillerée à soupe d'huile d'olive

Le jus d'un demi-citron

Sel, poivre

 

Facultatif :

1 oeuf dur

1 boîte de thon à l'huile d'olive ou au naturel


 

Peler et épépiner les tomates et le concombre. Peler l'oignon et épépiner le poivron. Couper tous les légumes en très petits dés. Saler, poivrer et assaisonner avec l'huile, le jus de citron et la menthe émiettée. Réserver au réfrigérateur et servir avec le thon émietté et les quartiers d'oeuf dur.

 

 

Bonnes vacances !

 

P.S. La salade tunisienne sur la photo ci-dessus est en verrine. Les morceaux de légumes mesurent 7 X 7 cm environ. J'ai coupé le blanc d'oeuf en petits cubes comme les légumes et écrasé le jaune.

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 09:23

 

Slata-mechouia.jpg 

 

Bonjour,

 

Les Fêtes de Bayonne sont terminées et il est temps de se remettre des agapes de ces derniers jours. Je vous propose aujourd'hui une salade typiquement tunisienne, la slata méchouia. Elle est sur les cartes de tous les restaurants en Tunisie. Simple mais un peu longue à préparer, elle ensoleillera vos tables de l'été. 

 

 

 

Slata méchouia

 

Pour un petit saladier :

 

3 piments "corne de boeuf" (ou, à défaut, 3 poivrons verts)

3 piments verts légèrement piquants (type "felfel", les piments du Maghreb)

2 tomates

2 gousses d'ail

1 cuillerée à café de coriandre en poudre

1 cuillerée à café de graines de carvi écrasées (ou de carvi en poudre)

Sel, poivre

Huile d'olive

Le jus d'un demi-citron

 

Facultatif :

Olives vertes ou noires

1 oeuf dur

1 boîte de thon au naturel ou à l'huile d'olive

 

Poser les piments, les tomates et les gousses d'ail en chemise sur la grille du four. Mettre sous le gril du four. Sortir les gousses d'ail au bout de 15 minutes et laisser les piments et les tomates griller de tous les côtés jusqu'à ce que leur peau se détache.

Laisser refroidir puis peler et épépiner les piments et les tomates. Ouvrir les gousses d'ail et retirer la pulpe. Hacher le tout au hachoir ou au couteau. Ajouter les épices et saler. Arroser d'huile d'olive. Bien mélanger et mettre au réfrigérateur. Servir froid arrosé de jus de citron et garni de quartiers d'oeuf dur, d'olives et de thon émietté.

 

Vous pouvez varier la proportion de chacun des ingrédients de la méchouia. Certains l'aiment très piquante, d'autres moins, d'autres encore pas du tout. Vous pouvez aussi y ajouter des poivrons rouges. A vous de faire votre recette.

Vous pouvez présenter cette salade en verrines, accompagnée d'autres salades tunisiennes comme la "salade tunisienne", ce que j'ai fait l'autre jour. 

 

 

Salade-mechouia-salade-tunisienne.jpg

 

 

Bon appétit !

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 18:57

 

Pain-et-piperade.jpg

 

Rebonjour,

 

Pendant les fêtes, à Bayonne, on boit et on mange. Parmi les plats incontournables de ces fêtes, figure la piperade. Je vous en donne la recette, la vraie... Celle qui utilise les piments doux du Pays basque ou piments d'Anglet (cf. Le Biper eztia ou piment doux du Pays Basque et du Seignanx). A défaut, vous pouvez employer des poivrons verts ou mieux des poivrons "corne de boeuf". Ce n'est pas pareil, mais à défaut... Une autre solution : si vous passez dans le Pays basque, faites provision de ces piments doux. Ils se congèlent facilement, crus ou précuits.

 

 

Piperade

 

Pour 4 à 6 personnes :

 

500 g de piments doux

2 oignons

2 gousses d'ail

4 belles tomates (ou à défaut, une petite boîte de tomates concassées)

1 pincée de piment d'Espelette

4 oeufs

1 cuillerée à café de sucre

Huile d'olive, sel

 

Peler et émincer finement les oignons et les faire revenir à feu doux avec un peu d'huile d'olive. Lorsqu'ils commencent à transpirer, y ajouter les piments lavés, épépinés et coupés en petits morceaux. Faire revenir très longtemps à feu très doux (il ne faut pas que les piments brunissent), en remuant de temps en temps. Ajouter ensuite les tomates pelées, épépinées et concassées, l'ail haché fin et le sucre. Saler et ajouter le piment d'Espelette. Couvrir et laisser revenir le plus longtemps possible (au minimum une demi-heure) à feu très doux. Le mélange doit avoir l'aspect d'une purée un peu grumeleuse.

Battre alors les oeufs en omelette avec une fourchette et les incorporer aux légumes. Laisser cuire encore 5 minutes à feu doux et retirer du feu. 

La piperade peut être servie chaude, accompagnée de tranches de jambon (de Bayonne, bien sûr) poêlées, ou froide.

 

 

Bon appétit !


 

 

 

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 09:38

 

Guindillas.jpg

 

Bonjour,

 

Au Pays basque, le piment est très utilisé. Il en existe de nombreuses variétés, tant au Pays basque nord qu'au Pays basque sud (de l'autre côté de la frontière, en Espagne). Je vous ai déjà parlé du piment doux du Pays basque connu aussi sous le nom de piment d'Anglet (cf.  Le Biper eztia ou piment doux du Pays Basque et du Seignanx) et du piment d'Espelette qui a depuis longtemps déjà dépassé les frontières du Pays basque (cf.  Le piment d'Espelette et l'axoa). Ce sont les piments cultivés du côté français. 

 

Au Pays basque espagnol, d'autres variétés sont cultivées. 

 

Les pimientos del piquillo de Lodosa sont des piments petits et charnus qui sont cueillis à maturité, quand ils sont rouges. A peine piquants, on les utilise le plus souvent farcis (de morue surtout).

 

 

Pimientos-del-piquillo.jpg

 

 

Moins connus sont les pimientos de Gernika. Récoltés jeunes et verts, on les consomme frits à la poêle ou à la plancha, à l'apéritif. Ce sont des piments doux comme les piments d'Anglet. A maturité, ils ont la taille d'un long poivron. Leur peau est assez dure. On les pèle et on les fait sécher.

 

 

Pimientos de Gernika

 

 

Les guindillas de Ibarra sont de petits piments cultivés dans la province de Guipuzcoa. Longs et fins, ils sont doux quand on les récolte verts et jeunes. On les consomme frits comme les piments de Gernika ou conservés dans le vinaigre. On les déguste alors avec les viandes froides, la charcuterie...

 

guindillas-dans-un-bar.jpgGuindillas-frits.jpg

 

Ces deux variétés de piments (pimientos de Guernika ou Gernikako piperra et guindillas de Ibarra ou Ibarrako piparrak),  ont reçu le label Eusko Label qui garantit leur qualité et leur origine.

 

Gernikako-piperra.jpg

 

 

Vous trouverez aussi au Pays basque une autre variété de piments qui n'est pas originaire du pays mais qui est aussi fréquemment utilisée en tapas, frits, les pimientos de Padrón. Ces piments, cultivés à Padrón, en Galice, ont une particularité : uns pican e outros non (les uns piquent, les autres non). Rien ne permet de différencier les doux et les piquants. Il semble cependant que les premiers de la saison sont souvent doux alors que ceux de l'arrière-saison, et particulièrement les plus petits, sont plus souvent piquants.

 

Pimientos de Padron

 

Si vous passez au Pays basque, goûtez-les tous. Vous ne le regretterez pas.

 

 

A bientôt !

Partager cet article
Repost0

Profil

  • La nutrition en couleurs
  • Médecin nutritionniste, passionnée par la lumière et les couleurs, j'aime faire partager à ceux qui m'entourent mes connaissances en cuisine et en nutrition pour qu'ils puissent concilier santé, plaisir et gourmandise.
  • Médecin nutritionniste, passionnée par la lumière et les couleurs, j'aime faire partager à ceux qui m'entourent mes connaissances en cuisine et en nutrition pour qu'ils puissent concilier santé, plaisir et gourmandise.

Droits réservés

Les images de ce blog (dessins, photos...) ne sont pas libres de droits

Recherche

Archives