750 grammes
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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 09:16

Le Club House et le putting green

 

 

Bonjour,

 

Aujourd'hui, je vous emmène avec moi au golf de Bamako. Un petit paradis au milieu de la ville, juste à côté du marché Le green du n°2et du centre-ville. C'est un petit 9 trous dont quelques départs sont modifiés au retour pour en faire un 18 trous. Deux par 4 à l'aller, deux au retour, tous les autres sont des par 3. Départ dames du n°2

 

Je voulais en parler depuis longtemps pour tous les golfeurs qui viennent s'installer à Bamako et qui se demandent s'ils pourront y pratiquer leur sport préféré. Je me suis posé la question avant de venir au Mali et je n'ai pu trouver la réponse sur internet que par le biais de Bamako Accueil* qui avait mis sur son site quelques photos d'une journée d'initiation au golf. Il y avait donc bien un golf à Bamako. Mais je n'ai pu en savoir plus qu'en discutant bien plus tard avec des amis ayant vécu à Bamako. Rien sur le net.

Je vais essayer de combler ce déficit, en vous demandant de m'excuser pour les détails techniques. Je ne suis pas pro en la matière !Entretien du green du trou n°2 

Le parcours (les 18 trous) fait un peu moins de 3000 m. Le terrain est plat et les trous se croisent. Parcours facile,Départ du n°13 me direz-vous. Non, pas vraiment. Car, même s'il ne présente pas de difficulté particulière, ce parcours demande beaucoup de précision. Pas besoin de gros driver ni même de bois de parcours. Les fers suffisent (aux bons joueurs !) pour atteindre presque tous les greens des par 3 en un. Mais les départs sont en général assez étroits, surtout celui du trou n° 13, un dog leg à droite de 250 m, que vous pouvez apercevoir ci-contre.

Le bunker du fond du n°1Les greens sont bien défendus, par des bunkers où le sable est souvent dur, particulièrement en saison des pluies. Les bunkers qui encerclent le trou n° 2 (il y en a 3) sont particulièrement méchants (pour moi en tout cas).  

Pas d'obstacle d'eau si ce n'est un anneau qui encercle le green du 8 (et 17), deux "piscines" protégeant le green du n°7 (et 16) et un obstacle d'eau (sans eau) devant le trou n° 9 (et 18).

 

Le golf est très bien entretenu et les greens, sans pouvoir rivaliser avec ceux d'Atlanta, sont toujours verts. La végétationLe fromager du n°7 est luxuriante. Le parc dans lequel le golf est implanté contient des arbres très anciens, dont un énorme fromager (cf. Le fromager et le kapok ), des manguiers, des flamboyants (rouges et bleu, il y a un jacaranda), des tulipiers du Gabon, des eucalyptus, des frangipaniers, des calebassiers... Des espèces nouvelles Les cocotiers du Club Housesont ajoutées régulièrement, des rosiers, des bougainvillées, des Plumbago, des Lantana, des lauriers-roses... Il n'est donc pas étonnant que des visiteurs aient envie d'y faire un petit tour. D'autant plus que le golf est situé dans l'enceinte de l'hôtel de l'Amitié, un des plus grands hôtels de Bamako. Attention, au risque d'accidents qui n'est pas négligeable, car certaines balles ont tendance à s'égarer et à sortir du droit chemin.

 

Pour s'entraîner, il n'y a pas de practice, à part un petit putting-green. Vous pouvez cependant taper des balles deux après-midi par semaine, le parcours étant alors réservé à l'entraînement.Green du trou n° 6 et départ du 3 et du 7

 

Le comité d'organisation  est très dynamique et de nombreuses compétitions sont organisées toute l'année (sauf en été où les joueurs se comptent sur les doigts de la main, non, des deux mains, comme vous pouvez le voir sur ces photos !). Compétitions qui se terminent souvent par un déjeuner amical à l'ombre des cocotiers...Le calebassier du Club House A côté du trou n°19, dont j'ai oublié de vous parler, ce sera pour une autre fois. Sachez seulement qu'on y trouve toutes les boissons fraîches, un bon café et, certains jours, des petits déjeuners.

 

Au moins deux fois par an, et en particulier à la rentrée,  sont organisées desFleurs de Delonix regia journées "Portes ouvertes" avec initiation au golf. Tous sont invités à y participer, les jeunes (et même les très jeunes) comme les seniors.

 

Pour ceux qui veulent faire du shopping, il n'y a pas pas un véritable pro shop. Mais vous pouvez acheter des balles, un gant et même un polo aux armes du club de Bamako. Que demander de plus ?

 

Je vous laisse regarder quelques photos de ce mignon petit parcours. Une bouffée d'oxygène au centre de Bamako...

 

 

 

* Bamako Accueil : association pour l'intégration des familles françaises et francophones au Mali, affiliée à la Fédération Internationale des Accueils Français à l'Etranger (FIAFE). Pour plus de détails, consulter le site www.bamakoaccueil.com.

Trou n°4, 9, 13, 18Le green du n°8

Trou n°2

 Golf Club de Bamako

 

Bonjour et bonnes vacances à toutes et tous mes partenaires !

 

A bientôt !

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 12:25

Saison des pluies à Bamako

 

Bonjour,

 

Un petit coucou de Bamako pour toutes celles et tous ceux qui sont partis en vacances ou définitivement et qui ont le mal du "pays".Bienvenue au marché de Médine

 

Attendez un peu pour revenir !Carrefour-copie-1 La saison des pluies est bien installée et il ne fait pas très beau en ce moment. 

Mais les marchés sont toujours pleins de couleurs et on peut faire son shopping même le dimanche. Friperie

 

 On trouve de tout ici.Des roues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les autres articles que vous pouvez trouver le dimanche sont dans l'album photos "Bamako".

 

Si vous n'avez pas trouvé ce que vous cherchiez,  vous pouvez toujours prendre le bus pour sortir de Bamako. A moins que vous ne préfériez le taxi...Le bus pour ..Les taxis pour le point G

 

Bonnes vacances !

 

A bientôt !

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 09:48

Route de Koulikoro après la pluie

 

Bonjour,

 

Enfin, la pluie s'est arrêtée. Mais il fait encore presque nuit. A 8 h du matin... La saison des pluies a commencé. A vrai dire, il pleut presque tous les jours depuis au moins une semaine et il a commencé à pleuvoir assez régulièrement dès le mois de mai. Ceux qui pensent qu'il fait toujours chaud et sec à Bamako doivent apprendre que Bamako a un climat tropical assez humide. La saison sèche, de novembre à avril, et la saison des pluies de mai à octobre, sont bien marquées.

 

Pendant qu'en Europe tout le monde ne pense qu'aux bains de mer et au soleil, ici on peut admirer les couleurs de la terre mouillée. Surtout quand il s'arrête de pleuvoir ! La pluie débarrasse la végétation de toute la poussière accumulée durant toute la saison sèche et la terre prend des couleurs extraordinaires. Je vous laisse juger par vous-mêmes.

 

couleur de terre

 

 Pluie à Bamako

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reflet

 

 

 

 

 

 

Plus personne dans les rues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Couleur terre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Couleur terreC'est beau, non ? il faut bien se consoler et le soleil n'est jamais bien loin...

 

 

A bientôt !

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 11:29

Le Niger au coucher du soleil

 

Bonjour,

 

Je viens de numériser de vieilles photos de Gao, magnifique ville du nord du Mali, et je veux vous en faire profiter.

 

Gao est une grande cité saharienne à l'architecture de terre traditionnelle. Bâtie sur la rive gauche du Niger, elle fut fondée par des pêcheurs sorkos au VIIe siècle. Elle devient la capitale de l'empire songhaï vers 1010. Ibn Battouta la décrit comme "l'une des villes les plus belles et les plus grandes du Soudan".

 

 

Gao le Niger254792549_f5d8f10c4c.jpg

 

 

Je me souviens d'avoir été émerveillée à la vue de Gao, première grande ville du Mali où l'on arrive après avoir traversé le désert si inhospitalier du Tanezrouft. Je vous laisse découvrir Gao, ou plutôt les rives du Niger à Gao, dans l'album "Gao" que je viens de créer.

 Le Niger à côté de Gao

 

 

 

Bonne promenade !

 

A bientôt !

 

 

 

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 09:35

Pirogue près de Ségou

 

Bonjour,

 

La première fois que je suis venue au Mali, c'était par la route. Après avoir traversé le désert si inhospitalier du Tanezrouft, quand on arrive à Gao, c'est le paradis. Après de longues journées sans avoir vu d'autre eau que celle des jerricans qui constituent la plus grosse partie de votre cargaison, vous apercevez le Niger. Et sur ce fleuve majestueux, de superbes embarcations de toute taille, les pirogues avec leurs extrémités effilées.

 

Je reviens au Mali des dizaines d'années plus tard et je retrouve les pirogues de mes souvenirs. Longues, étroites, elles se déplacent sans bruit sur le fleuve. On les appelle aussi "pinasses" comme les embarcations du Bassin d'Arcachon qui étaient utilisées pour la pêche et l'ostréiculture. Pourquoi ? Je n'arrive pas à le comprendre. Car le mot "pinasse" vient du latin pinus (pin) et est inapproprié pour désigner les pirogues maliennes qui sont fabriquées avec toutes sortes de bois sauf avec du pin. Un Arcachonnais (peut-être celui qui a baptisé la zone côtière de Mauritanie du nom de banc d'Arguin comme le banc situé à l'entrée du Bassin D'Arcachon !) a dû passer par le fleuve Niger il y a fort longtemps et reconnaître les bateaux de son lointain pays. Même si les pirogues maliennes n'ont pas l'avant relevé comme les pinasses du Bassin d'Arcachon... Au contraire, leur particularité est d'être très plates et d'avoir la poupe et la proue très pointues. En tout cas, le nom est resté...

 

Pirogue cousue de TombouctouAu Mali, on peut voir ces pirogues partout sur le fleuve. Dans le delta du Niger, selon la légende, la première pirogue aurait été construite au moment du déluge par les 300 djins qui travaillaient pour le prophète Misira. D'autres racontent que c'est le chasseur légendaire Mama Pamanta qui, ayant réussi à se débarrasser de deux serpents très dangereux, hérita de leur pirogue qui n'était autre ... qu'un python. D'autres encore parlent d'une pirogue en or appartenant à la divinité d'eau Maïma. Ce qui est sûr, c'est que les pirogues du Mali sont très anciennes. D'abord construites en jonc, en roseau et en paille, elles sont ensuite taillées dans des troncs de bois. Les techniques évoluant, on est passé de la pirogue monoxyle à la pirogue cousue puis à la pirogue cloutée.

 

Les pirogues tressées en roseaux étaient encore utilisées il y a quelques générations pour la chasse à l'hippopotame. 

Les pirogues monoxyles, de construction simple (un tronc d'arbre évidé et grossièrement ouvragé) seraient contemporaines de la période d'installation des Bozos dans le delta du Niger.  Elles se sont répandues dans toute l'Afrique de l'Ouest. René Caillié, au début du XIXe siècle, les évoque dans son Voyage à Tombouctou : "Nous traversâmes le Lin dans une pirogue si incommode, que nous pensâmes renverser. elle était faite d'un tronc d'arbre tortueux, très étroite, et faisait eau; le moindre mouvement la faisait tellement incliner que l'eau entrait à bord." Ces pirogues étaient taillées dans un bois tendre (fromager, baobab...).

 

Fabrique-de-pirogues-cousues.jpgLes pirogues cousues, sont fabriquées avec des planches de bois dur, le plus souvent de caïlcédrat (Khaya senegalensis). Elles sont souvent de plus grande taille et permettent le transport de lourdes marchandises. René Caillié raconte : "La grande pirogue qui devait nous conduire à Tombouctou était dans le port, et ... nous allions nous y embarquer. Elle était couverte de nattes, et chargée de riz, de mil, de coton, d'étoffe, de miel, de beurre végétal, et d'une infinité d'autres productions du pays. Cette embarcation me parut très fragile; elle était, comme les petites, jointe avec des cordes; elle avait bien soixante tonneaux de jaugeage."

Grâce à ces pirogues, le Niger et ses affluents deviennent au XIXe siècle le principal axe de commerce de longue distance, Djenné et Tombouctou, situées au carrefour du sel, de la kola, de l'or, des vivres et des esclaves deviennent  de grosses places commerciales.

 

Les pirogues cloutées ne seraient apparues que vers le milieu du XIXe siècle. Nées à Djenné (d'où leur nom de Djenne kurun ou kangué, pirogue de Djenné en bamanan), elles se diffusent rapidement dans toute la région et dans les pays alentour. Plus grandes que les pirogues cloutées, elles s'équipent d'un gouvernail.

 

De Koulikoro à TombouctouA l'heure actuelle, quelques chantiers fabriquent encore des pirogues. Le bois est brûlé ce qui le rend plus malléable. Les planches sont sciées. Les clous sont forgés à l'unité sur place à partir du fer blanc des boîtes de conserve. Pour obtenir une étanchéité maximum, on place des chiffons entre les planches avant de les clouer. Le bois le plus employé est toujours le caïlcédrat même si l'on en trouve de moins en moins. La construction d'une pirogue de 9,5 m peut nécessiter jusqu'à deux tonnes de bois. Les pirogues fabriquées en caïlcédrat ont une durée de vie de vingt ans environ. Encore faut-il choisir un bon bois qui a un bon djinn. La pirogue rapportera alors beaucoup d'argent à son propriétaire. Si l'arbre coupé a appartenu à un mauvais djinn, la pirogue construite avec ses planches ne sera pas excellente et le propriétaire de cettePirogue bleue embarcation n'aura plus qu'à la vendre pour en acheter une autre. Sinon il sera toujours malchanceux.

 

Les pirogues sont encore maniées à la perche pour les plus petites. Les plus grosses sont équipées de moteurs souvent puissants. Il existe encore quelques pirogues à voile. A faible tirant d'eau, elles peuvent naviguer sur le Niger en toute Convoi de pinasses sur le Nigersaison. Elles assurent les transports de marchandises (et en particulier du sable) et des personnes. Elles sont aussi utilisées pour la pêche et gardent encore aujourd'hui une dimension culturelle. Elles occupent une place centrale dans les sociétés des pêcheurs Bozos.

 

Pêche à BamakoJe vous laisse les admirer dans les albums photos du Mali (Bamako, Ségou, Ségou Koro, Environs de Markala) où j'ai ajouté quelques nouvelles images.Pinasse à voile

 

 

 

 

 

A bientôt !

 

 

 

 

 

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 09:56

Le Sotrama vu par un artiste

 

Bonjour,

 

Aujourd'hui, je vous emmène à Bamako pour y découvrir le sotrama. Qu'est ce que c'est ? C'est un minibus, souvent de marque Toyota ou Mercedes, qui sert au transport en commun. Je pense que son nom est l'abréviation de "société de transport malien".

 

L'intérieur du SotramaPeints en vert, les sotrama desservent tous les quartiers de la capitale du Mali. Sommairement aménagés, ils peuvent transporter jusqu'à 23 passagers plus le conducteur et l'apprenti ou prantiquè (celui qui récupère l'argent du trajetRétroviseur auprès des passagers). Si on les remarque quand on arrive à Bamako, c'est qu'ils sont en général très colorés. Tous les sotrama sont différents et il est rare d'en voir un sans dessin, autocollant ou inscriptions diverses et variées. En général en très mauvais état, ils n'ont que très rarement des vitres, ce qui permet de laisser circuler librement l'air à l'intérieur. Ils sont tellement emblématiques de Bamako, que le Musée national du Mali en expose un dans la cour avec ses personnages en carton pâte. Plus vrai que nature... La plaque du Sotrama

 

 

 

Si vous allez à Bamako, vous ne pourrez pas les manquer. Vous pourrez emprunter un sotrama pour la somme modique de 75 à 150 Fcfa ( 12 à 23 centimes d'euros environ) suivant leSotrama trajet.

 

Composante de l'identité de la ville au même titre que les yellow cabs de New York, les taxis coccinelle de Mexico ou les petits taxis des villes marocaines, ils sont souvent des oeuvres d'art ambulantes. Je vous laisse les admirer. Chargement du sotrama sur la route de Koulikoro

 

 

 

 

 

 

Allez dans l'album photos "Bamako", vous en verrez plein d'autres.

 

 

A bientôt !

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 08:58

Les poteries de Ségou

 

Bonjour,

 

Hier je vous ai promis que je vous parlerai de Ségou (cf. Un nouvel album photos : Ségou ).

 

Ségou est construite au bord du fleuve Niger, à 230 km en aval de Bamako.

D'après la tradition, des Bozos au VIIe siècle trouvèrent le rivage accueillant et ils s'y installèrent. Plus tard, à partir du XIe siècle, arrivèrent des Soninkés, des Malinkés et des Bambaras. Vous vous êtes déjà promenés à Ségou Koro (cf. Balade à Ségou Koro ), la capitale du Royaume bambara sous le règne de Biton Coulibaly. C'est la vieille ville de Ségou.

 

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la dynastie des Diarra succède à celle des Coulibaly. En 1862, le dernier roi de Ségou, Bina Aly s'enfuit de sa ville à l'arrivée d'El Hadj Omar Tall, un conquérant toucouleur qui oblige tous les Ségoviens à se convertir à l'Islam. La ville est fortifiée. Les Bambaras se soulèvent à plusieurs reprises contre les Toucouleurs. En 1890, les Français avec à leur tête le commandant Archinard, prennent la ville et s'y installent. Après quelques années de troubles, le cercle administratif de Ségou s'installe et contrôle toute la région. L'Office du Niger

Dès 1920, l'administration coloniale veut transformer la plaine au nord de Ségou en grenier à coton et à riz. En 1830 est créé à Ségou l'Office du Niger, l'organisme de développement agricole qui fait construire le barrage de Markala (cf. Aux environs de Markala ).

 

Hôtel de villeC'est de cette période que date le quartier colonial de Ségou avec ses bâtiments d'architecture néosoudanaise comme le palais du gouverneur, le siège de l'Office du Niger, l'Hôtel de Ville ou la Poste.

 

Aujourd'hui, la ville est une bourgade agréable aux rues et aux places ombragées par les balazans (Acacia albida), ces arbres qui ont la particularité de perdre leurs feuilles pendant la saison des pluies et de rester verts pendant la saison sèche. Coucher de soleil sur le Niger

 

Il faut aller admirer depuis le Quai des Arts, le coucher du soleil sur le Niger, qui devient alors "une nappe bistre sur laquelle flotte une pirogue" (J.M.G. Le Clézio). C'est là que se tient le Festival sur le Niger, tous les ans, en février. C'est là aussi que l'on peut voir l'arrivée Le Kankou Moussaet le départ du Kankou Moussa, ce grand bateau de la Comanav qui assure la liaison de Koulikoro, à côté de Bamako, à Gao au nord du Mali.

C'est au port que l'on voit aussi toutes les pirogues aux avants colorés, le chargement des chalands, les groupes de femmes au petit matin... Allez boire un café au Bar de l'Esplanade d'où vous pourrez assister à ce spectacle sans cesse renouvelé.

  Au port

 

Non loin de là, allez faire un tour au marché qui regorge des différents produits cultivés dans la riche région de Ségou. C'est le lundi qu'il est le plus animé. On y trouve les poteries fabriquées à Kalabougou, de l'autre côté du Niger, transportées en pirogue dans la nuit.Poteries au marché

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous pourrez y chiner toutes sortes d'amulettes, de perles et de plantes médicinales. Ou faire vos emplettes dans les nombreuses boutiques alentour.Alimentation et articles divers

C'est là aussi que vous verrez les tisserands qui tissent le coton malien qui sera ensuite teint à l'argile. C'est à Ségou que l'on vous expliquera comment se fait le bogolan, cette technique de teinture entièrement végétale.

 

Allez aussi flâner dans le quartier Somono avec ses maisons basses traditionnelles en banco rouge.Le quartier Somono

 

 Si vous avez une petite faim, allez déjeuner dans le jardin ombragé de l'Auberge.  Après vous être désaltérés, vous serez en forme pour aller chiner chez tous les antiquaires qui se pressent autour de cet hôtel du centre-ville. Sous la protection de la ViergeVous y trouverez certainement votre bonheur.

 

Et si vous n'êtes pas trop fatigués après cette longue promenade, prenez une pirogue pour aller voir les ateliers de poterie à Kalabougou. Si vous y allez un samedi ou un dimanche, vous aurez la chance d'assister à la cuisson des pièces.

 

Bonne promenade à Ségou !

 

A bientôt !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 21:52

 

 

Les bords du fleuve au coucher du soleil

 

Bonsoir,

 

Je viens d'ajouter un nouvel album photos sur Ségou, la troisième ville du Mali. Ville où il fait bon se promener et flâner dans les rues tranquilles ou au bord du fleuve. Je vous en dirai plus un autre jour.

En attendant, bonne promenade dans l'album !

 

A bientôt !

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 19:28

 

Devant le CCF

 

Bonsoir,

 

On me demande souvent à quoi ressemble Bamako. Difficile à décrire.

C'est une ville de 2 millions d'habitants qui grouille et regorge de couleurs. Une ville gaie où tout le monde s'affaire.

Où il y a des embouteillages monstres mais toujours quelque chose à regarder quand on est bloqué au milieu des Jakarta (les motos chinoises) et les Sotrama (les taxis collectifs).

Où l'on trouve de tout sur les marchés. Où le bruit est omniprésent sauf sur les bords du fleuve où le temps semble suspendu. Où, le dimanche, comme le dit la chanson, c'est le jour des mariages.

 

CirculationJe vous propose une petite visite en images (dans l'album photos "Bamako"). Je n'ai pas tout photographié. Il y a plein d'autres choses à voir à Bamako. Mais ces images vous donneront un petit aperçu de ce qui m'a frappée quand je suis arrivée ici.

 

A bientôt !A côté de la gare

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 14:54

 

Jumbo

Bonjour,

 

Aujourd'hui je vais vous faire regarder les murs de Bamako. Qui sont rarement blancs. Non pas parce qu'ils sont recouverts de poussière, de cette poussière qui vole sur toute la ville et qui pénètre jusqu'au fond des placards. Restaurant sénégalaisNon, tout simplement parce qu'ils sont peints. La publicité s'étale sur tous les murs. Publicités de lessives, de dentifrices, de farines... Bavaria

 

Les commerces et restaurants affichent aussi leurs enseignes colorées. Chacun donne libre cours à sa création.

 

Admirez par vous-même ce qui fait un des charmes de la ville.

 

 

Lessive Barika Tigi

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec Coca Cola, rafraîchissez-vous la vie !

Nescafé éveille vos sens !

 

Pub Coca Cola

 

 

 

 

La rôtisserie moderne détail 

 

Création couture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Commerçant chinois

 

  N'oubliez pas, qu'avec Maggi, chaque femme est une étoile !

 

Avec Maggi chaque femme est une étoile

 

 

En regardant, l'enseigne de cette papeterie, vous penserez peut-être au crayon ou à la gomme que vous aviez oublié d'acheter.Papeterie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La remorque de ce camion vous rappellera que vous n'avez plus d'ail à la maison.

 

Camion fruits et légumes

Mais c'est peut-être le dentifrice qui vous manque.

Pub dentifrice

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A bientôt !

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Profil

  • La nutrition en couleurs
  • Médecin nutritionniste, passionnée par la lumière et les couleurs, j'aime faire partager à ceux qui m'entourent mes connaissances en cuisine et en nutrition pour qu'ils puissent concilier santé, plaisir et gourmandise.
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