750 grammes
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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 16:31

Pamplemousses roses

 

 

Bonjour,

 

Comme je vous l'ai déjà dit,  j'ai beaucoup de pamplemousses dans mon jardin. Ou plutôt de pomélos. Car il y a une différence entre pamplemousse et pomélo. Et le fruit que nous appelons communément pamplemousse est en réalité un pomélo.

Pamplemousse et pomélo sont des noms vernaculaires qui désignent deux types de fruits qui proviennent de deux espèces différentes du genre Citrus, de la famille des Rutaceae : le Citrus maxima ou pamplemoussier dont les fruits ont une écorce très épaisse et le Citrus x paradisi dont les fruits qu'on appelle pomélos ont une écorce fine et poussent en grappes, d'où leur nom anglais de grapefruit. Pomelos

Dans l'usage populaire, le nom de "pamplemousse" est resté très courant pour désigné le C. paradisi. Et, pour compliquer encore les choses, le véritable pamplemousse, fruit du C. maxima est souvent commercialisé sous la dénomination de "pomélo exotique".

 

Je ne vous parlerai que du pomélo, n'ayant jamais vu un pamplemousse de ma vie.

C'est le seul agrume qui ne soit pas originaire d'Asie. On raconte que c'est le comte français Philippi, chirurgien des armées napoléoniennes, qui, capturé par les Anglais lors de la bataille de Trafalgar, découvrit en 1823 le pomélo aux Bahamas où il était emprisonné. C'est lui qui, plus tard, fut à l'origine des premières plantations de ce fruit en Floride. Au début du XXe siècle, le pomélo était l'agrume le plus souvent consommé. C'est à cette époque que naquirent la plupart des variétés consommées aujourd'hui.

 

Demi-poméloLa couleur de la chair du pamplemousse, non, pardon, du pomélo, varie du jaune pâle au carmin en passant par toutes les teintes de rose. Ceux de mon jardin ont la chair rose et l'écorce jaune, rose et verte.

 

C'est un fruit très riche en vitamine C dont l'apport énergétique est très modéré. Les variétés roses sont en général plus sucrées que les jaunes. 

 

On peut manger le pomélo entier, sous forme de jus, on peut l'incorporer dans des salades. Il se marie très bien avec les avocats et les crevettes. On peut l'ajouter à toute salade de fruits ou l'utiliser, comme je l'ai fait, pour réaliser un sorbet. Je vous en donne la recette.

 

 

 

 

 

 

 

Sorbet de pomélo rose Pamplemousses givrés

 

Pour 8 personnes :

 

300 ml d'eau

300 g de sucre

300 ml de jus de pomélo

1 blanc d'oeuf

1 cuillerée à café d'eau de rose

 

Dans une casserole mélanger le sucre et l'eau. Mettre le mélange à chauffer en remuant jusqu'à ébullition. Laisser bouillir à petit feu pendant 2 minutes. Faire refroidir puis ajouter le jus de pomélo et l'eau de rose. Mettre au frais. Verser la préparation froide dans la sorbetière.

Battre légèrement le blanc d'oeuf à la fourchette pour le "détendre" et l'ajouter à la préparation quand le sorbet commence à prendre. Laisser tourner encore dix minutes puis mettre le sorbet au congélateur.

Vous pouvez présenter ce sorbet dans les écorces de pomélo, si vous les avez gardées, en ajoutant quelques quartiers de pomélo sur le dessus du sorbet (car ce sorbet est très sucré; la prochaine fois, je mettrai moins de sucre).

 

Bon appétit !

 

A bientôt ! 

 

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 18:52

Gazpacho de betteraves

 

Bonjour,

 

Comme il faisait très chaud (plus de 40° à l'ombre), j'ai voulu préparer une entrée rafraîchissante. D'habitude, je fais un gazpacho andalou traditionnel ou un ajo blanco. Mais aujourd'hui, j'avais des betteraves et je voulais innover. Ce n'est pas mon légume préféré et je n'ai pas l'habitude de le cuisiner. J'avais entendu parler du gazpacho de betterave. J'en ai  cherché la recette et en ai trouvé une d'un des grands chefs du Pays basque, Martin Berasategui (3 étoiles au Michelin) que je vous confie.

 

 

Gazpacho de betterave

 

Pour 6 personnes :

 

1 kg de tomates

10 g de poivron vert

15 g d'oignon

25 g de pain

50 g de betterave

6 cuillerées à soupe d'huile d'olive

1 cuillerée à soupe de vinaigre de Xérès

Sel

2 cuillerées à soupe de pignons grillés

1 cuillerée à soupe de ciboulette ciselée

100 g de fromage de Burgos (ou à défaut de la mozzarella)

 

Mixer tous les ingrédients à l'exception des pignons, du fromage et de la ciboulette. Servir très frais dans des verres en parsemant la ciboulette, le fromage coupé en dés et les pignons sur le dessus.

 

Ce gazpacho est plus délicat qu'un gazpacho traditionnel (il y a moins d'oignon, moins de poivron aussi) et la betterave lui donne une couleur vraiment magnifique. Je vous conseille d'essayer cette recette pour vos soirées d'été. Succès assuré !

 

A bientôt !

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 10:23

Bonjour, La cuisine pour tous

 

Retour au Mali où il fait très chaud, en tout cas plus que quand j'en suis partie.

 

Avant de me lancer dans le tri des photos diverses et variées que j'ai rapportées de France et de ranger tous les fermoirs et autres accessoires acquis en France et nécessaires à la réalisation de mes colliers, je voudrais vous parler d'un site sur internet qu'une de mes lectrices m'a signalé. Il s'agit d'un site qui reprend les recettes d'une des bibles de la cuisine, La Cuisine pour tous de Ginette Mathiot, livre qui se transmet de mère en filles depuis quatre générations. J'ai moi-même connu cet ouvrage par ma mère et l'ai offert à ma fille. 

 

L'adresse de ce site est www.sapide.fr/. Je conseille à tous ceux qui ne possèdent pas ce livre d'aller faire un petit tour à cette adresse. Avant d'acheter le livre qui existe en format de poche. Paru pour la première fois en 1932, il a souvent été réédité.

Les recettes sont simples et accessibles à tous.

 

Si vous ne vous rappelez pas combien de temps il faut pour faire cuire les artichauts, si vous vous demandez ce que vous pouvez faire avec des aubergines, si vous voulez savoir quelle est la différence entre la sauce blanche et la sauce Mornay, si vous voulez la recette de la pâte à frire... n'hésitez pas. Allez sur ce site ou/et achetez ce livre. Vous ne serez pas déçus.

 

A bientôt !

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 16:23

Tresse de piments d'Espelette

 

Bonjour,

 

Je ne peux pas quitter le Pays Basque sans vous dire un mot du piment d'Espelette. Et sans vous donner une recette de cuisine basque.

 

Les marins de Christophe Colomb découvrent le Capsicum annuum et sont subjugués par cette épice. On pense que c'est Gonzalo de Percarteguy, marin de Guipuzcoa qui aurait introduit le piment dans la vallée de la Nive.

 

Le piment trouve dans cette région du Pays basque des conditions idéales pour sa culture. Les graines sont sélectionnées, donnant naissance à la variété Gorria (rouge en basque), connue aujourd'hui sous le nom de piment d'Espelette.

 

Au XVIIe siècle, on le consomme d'abord sucré. Les chocolatiers juifs de Bayonne proposent du chocolat chaud relevé au piment.

Au XVIIIe siècle, on utilise le piment pour enduire les jambons et ainsi mieux les conserver tout en les parfumant.

logo piment espelette

 

Depuis 2000, le terroir du piment d'Espelette a été matérialisé par une zone de production en Appelation d'Origine Contrôlée qui s'étend sur dix communes : Ainhoa, Cambo-les-Bains, Espelette, Halsou, Itxassou, Jatxou, Larressore, Saint-Pée-sur-Nivelle, Souraïde et Ustaritz.

 

Le piment d'Espelette, sur l'échelle de Scoville, a une valeur de 4. Il n'est pas plus fort que le poivre mais il est plus parfumé. Il a un goût fruité, légèrement sucré. Épice indissociable de la cuisine basque, on le retrouve dans nombre de préparations culinaires de la région.

 

Le piment d'Espelette ou Ezpelateko biperra est commercialisé entier, en poudre mais aussi sous forme de purée, dans du vinaigre ou encore en gelée (pour accompagner le foie gras). Il existe aussi de nombreux produits qui en contiennent : moutarde, sel, pâtés, chocolat...

 

L'axoa de veau est un des plats de cuisine basque où le piment d'Espelette est indispensable. Je vous en confie la recette.

 

 

Axoa de veauPiment d'Espelette en poudre

 

Pour 4 à 6 personnes :

 

800 g de veau désossé et dégraissé

1 tranche pas trop fine de jambon de Bayonne

2 oignons

2 gousses d'ail

6 piments verts doux (ou à défaut 2 poivrons verts)

1 poivron rouge (en conserve)

Huile d'olive

Sel

Piment d'Espelette

 

Peler et émincer les oignonset l'ail. Les faire revenir dans une poêle avec un peu d'huile d'olive. Retirer la couenne du jambon puis le couper en lamelles.

Laver et couper les piments en petits dés. Ajouter le jambon et les piments aux oignons et faire revenir le tout à feu très doux jusqu'à ce que les piments soient bien ramollis.

Couper la viande en tout petits dés ainsi que le poivron rouge. Ajouter le tout dans la poêle. Saler et saupoudrer de piment d'Espelette. Faire revenir à feu plus vif pendant deux minutes en remuant. Puis ajouter un verre d'eau bouillante et faire mijoter une heure environ à feu doux à couvert. Puis retirer le couvercle et faire réduire s'il y a trop de jus. Servir bien chaud avec des pommes de terre vapeur.

 

Bon appétit !

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 19:42

 

Cannelle de Ceylan - Cinnamomum verum

 

Bonsoir,

 

Il y a longtemps que je ne vous ai pas donné de recettes. Pour me faire pardonner je vais vous en donner deux aujourd'hui où la cannelle a une grande place. Mais d'abord quelques mots sur la cannelle.

 

La cannelle est l'une des épices les plus anciennement connues. Elle était répandue dans toute l'Asie et connue en Grèce bien avant notre ère. Les Égyptiens l'utilisaient pour l'embaumement. L'Ancien Testament, Hérodote  et Pline y font référence. Ce dernier raconte que les marchands qui l'apportaient faisaient un voyage très long et périlleux "à travers de vastes mers, sur des radeaux qui n'ont ni gouvernail, ni rames, ni voiles, ni aucun agrès, mais, pour toute ressource, l'industrie et la hardiesse des hommes qui les conduisent" (Histoire naturelle, livre XII).

La cannelle empruntait la Route de la Soie avec les métaux précieux  et les étoffes fines depuis l'Inde et la Chine jusqu'en Mésopotamie puis vers les grandes villes de la Grèce antique et Rome. Considérée alors comme aussi précieuse que l'or, elle était extrêmement coûteuse et seuls les riches y avaient accès. Du temps de Galien, elle était si chère qu'on n'en trouvait que dans les cabinets des empereurs.

 

Pline comme Hérodote distinguent deux sortes de cannelle, le cinnamomum et le cassia. Cette distinction que l'on retrouve sur la liste des produits de l'Inde payant tribut à la douane romaine d'Alexandrie vers 176-180, se retrouve aujourd'hui sur le plan scientifique : la cannelle dite de Ceylan est l'écorce intérieure du Cinnamomum verum ou zeylanicum alors que la cannelle de Chine ou cannelle casse est l'écorce du Cinnamomum cassia et a un aspect d'écorce plus prononcé.

 

Cannelle casse - Cinnamomum cassiaTrès appréciée pour sa saveur parfumée, elle est moins connue pour ses propriétés anti-oxydantes et sa richesse en fibres qui la rendent potentiellement bénéfique pour la santé. La cannelle est aussi une bonne source de manganèse et de fer.

A l'origine, elle était surtout employée pour ses propriétés médicinales ainsi que dans les cérémonies religieuses et les rites magiques.

 

En cuisine, la cannelle, comme d'autres épices, servait essentiellement à masquer la mauvaise odeur des aliments avariés. Ce n'est que relativement récemment que l'habitude a été prise d'utiliser les épices pour rehausser la saveur des plats.

 

En Europe et en Amérique du Nord, on l'emploie essentiellement dans les plats sucrés alors qu'en Asie, en Afrique du Nord, en Orient ou en Grèce on la cuisine aussi avec les plats salés, notamment la viande et les volailles.

 

Pour illustrer ce propos, je vais vous confier la recette d'un plat salé marocain, le tajine d'agneau aux pruneaux et aux amandes, et celle d'un plat sucré d'origine américaine, la tarte au potiron.

 

A vos fourneaux !

 

 

Tajine d'agneau aux pruneaux et aux amandes

 

Pour 6 à 8 personnes :

 

2 kg d'épaule d'agneau

2 oignons

200 g d'amandes

500 g de pruneaux dénoyautés

1 cuillerée à soupe de persil ciselé

1 cuillerée à café de safran en filaments

3 bâtonnets de cannelle

1 cuillerée à soupe de sucre en poudre

Sel, poivre

Huile d'arachide

 

Faire revenir les oignons dans une cocotte avec une cuillerée à soupe d'huile.

Désosser, dégraisser et couper la viande en cubes.

La mettre dans la cocotte avec le sel, le poivre et le safran dès que les oignons sont devenus transparents. Faire revenir pendant 2 minutes puis couvrir d'eau. Laisser cuire à couvert.

Pendant la cuisson de la viande, préparer les pruneaux : les faire gonfler en les chauffant dans de l'eau avec le sucre, une cuillerée à café d'huile et les bâtons de cannelle.

Faire dorer les amandes émondées avec un filet d'huile.

Quand la viande est cuite, ajouter dans la cocotte les pruneaux et les amandes et laisser mijoter quelques instants à feu doux avant de servir.

 

 

Tarte au potiron

 

Pour une tarte de 24 cm de diamètre :

 

1 fond de tarte brisée

1 boîte de purée de potiron (300 g environ)

3 oeufs

150 g de crème fraîche

150 g de cassonade

1 cuillerée à café de cannelle en poudre

1/2 cuillerée à café de gingembre en poudre

1/2 cuillerée à café de toute-épice en poudre

1/4 de cuillerée à café de clous de girofle moulus

1/2 cuillerée à café de sel

Quelques noix de pécan pour le décor

 

Préchauffer le four à 200° (thermostat 6).

Battre ensemble les oeufs, la cassonade, le sel et les épices. Lorsque le mélange est bien mousseux, ajouter la purée de potiron puis la crème fraîche. Mélanger bien.

Abaisser la pâte sur le plan de travail et en garnir un moule à tarte. Le remplir avec la préparation au potiron.

Faire cuire dans le four chaud pendant 10 minutes puis réduire la température  à 170° (thermostat 5) et poursuivre la cuisson pendant 30 minutes. Démouler et décorer avec les noix de pécan.

Servir à température ambiante.

 

Bon appétit !

 

 

 

 

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 10:30

Bonjour,

 

Aujourd'hui, c'est la chandeleur et je voulais faire des pancakes pour le petit déjeuner mais je n'ai pas eu le temps.

Je vous en donne quand même la recette (tirée du livre Joy of Cooking, bible de la cuisine américaine qui fête ses 80 ans cette année). Vous pourrez en offrir pour le goûter. Les enfants et les plus grands adorent. Joy of Cooking

 

 

Pour une quinzaine de pancakes :

 

1,5 tasse* de farine

3 cuillerées à soupe de sucre

1,5 cuillerée à café de levure

1/2 cuillerée à café de sel

1/2 cuillerée à café de sucre vanillé

2 oeufs

1,5 tasse de lait

3 cuillerées à soupe de beurre fondu

 

Mélanger dans un grand bol la farine, le sucre, la levure et le sel. Dans un autre bol mélanger les oeufs, le lait le sucre vanillé et le beurre fondu. Verser ce dernier mélange dans le premier bol en remuant avec une cuillère en bois. votre pâte est prête.

Vous ferez cuire les pancakes dans une petite poêle (de 10 cm de diamètre). Dès que vous voyez des trous apparaître à la surface, retourner les pancakes. Servir chaud avec du sirop d'érable.

 

* Une tasse ou cup correspond à un récipient de 250 ml

 

 

Je pars quelques jours sous d'autres cieux. Comme ça, je pourrai savoir si cette année "à la chandeleur, l'hiver se meurt ou prend vigueur".

 

Bonne semaine !

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 15:26

Bonjour,

 

Je vous ai dit dans mes derniers articles qu'on pouvait accompagner le cari de toutes sortes de chutneys et d'achards que l'on trouvait dans le commerce ; mango chutney, lime pickles, achards de légumes, achards de palmistes... Tous sont épicés, la plupart ont une saveur brûlante. Vous pouvez aussi préparer certaines sauces. Je vous ai montré comment faire un mango chutney, je vais vous donner aujourd'hui quelques autres recettes.

 

 

Chutney coriandre Chutney de coriandre

 

Pour un petit bol :

 

25 g de noix de coco en poudre

125 g de yaourt nature au lait entier

1 bouquet de coriandre fraîche

1 petit piment vert piquant

1 citron

1 cuillerée à café de sel

1 cuillerée à café de sucre

 

Mélanger la noix de coco et le yaourt. Laisser reposer pendant au moins une heure. Puis ajouter le reste des ingrédients et mixer le tout. Faire refroidir au réfrigérateur avant de servir.

 

 

Rougail tomatesRougail tomates

 

Pour un petit bol :

 

3 tomates

1 oignon

2 gousses d'ail

2 petits piments verts piquants

3 cm de rhizome de gingembre frais

1 cuillerée à café de zeste de citron râpé

Sel

 

Peler et épépiner les tomates puis les couper en petits dés. Hacher très finement l'oignon. Piler oignon et tomates dans un mortier avec du sel, le gingembre râpé,les piments lavés, épépinés et coupés en fines lanières, l'ail et le zeste de citron râpé jusqu'à obtention d'une pâte.

 

 

Rougail cacahuètes ou rougail pistaches                                                    Rougail pistaches

 

Pour un petit bol :

 

3 tomates

1 oignon

2 gousses d'ail

2 petits piments verts piquants

3 cm de rhizome de gingembre frais

150 g de cacahuètes (qu'on appelle pistaches à la Réunion) grillées non salées

Sel

 

Procéder comme pour la rougail tomates et ajouter au mélange les cacahuètes grillées et mixées.

 

Chutney de mangues 

 

Vous servirez ces sauces dans de petits bols tout autour de votre plat de cari, avec le riz blanc et pour ceux qui n'aiment pas la saveur piquante, de la noix de coco en poudre et des rondelles de bananes. Et n'oubliez pas le chutney de mangues !

 

 

Bon appétit !

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 17:19

Bonjour,

 

Hier je vous ai promis de vous parler des curries et de ses accompagnements.

 

En Inde et dans les îles de l'océan Indien, tout s'accommode en curry : les viandes et les volailles, les poissons et les légumes. Ces curries sont servis avec du riz (blanc), des grains (lentilles, haricots...), des chutneys, des rougails et parfois des achards.

 

Nous parlerons aujourd'hui des chutneys.

 

Les chutneys ou chatini sont des sauces souvent aigres-douces qui contiennent du piment et une grande variété de fruits et/ou de légumes. Certains se préparent à froid, d'autres nécessitent une cuisson.

 

J'ai préparé un chutney de mangues et je vous en donne la recette :La cuisson du chutney de mangues

 

Pour 2 bocaux :

 

2 mangues (pas trop mûres)

10 cl de vinaigre

10 cl d'eau

80 g de sucre roux

1 cuillerée à soupe de gingembre frais râpé

1/2 cuillerée à café de sel

2 pointes de couteau de piment fort

 

Dans une casserole, porter à ébullition l'eau, le vinaigre, le sucre, le gingembre, le sel et le piment. Faire chauffer à feu moyen 2 minutes puis ajouter les mangues coupées en petits cubes. Baisser le feu et laisser mijoter pendant 30 minutes.

 

Chutney de manguesLaver et ébouillanter deux bocaux. Y mettre le chutney, fermer et retourner les pots. Laisser refroidir. Vous pouvez alors retourner les pots et les conserver à l'abri de la lumière pendant quelques mois.

Une fois entamé, un pot doit être conservé au réfrigérateur.

 

Vous pouvez servir ce chutney avec d'autres accompagnements dont je vous donnerai plus tard la recette avec des curries de viande ou comme condiment avec les viandes blanches.

 

Bon appétit !

 

A demain pour d'autres recettes.

 

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 10:09

 

Poudre de curry de Madras

 

 

Bonjour,

 

Cette semaine, je vais vous parler de curry. 

Le terme curry vient du tamoul kari qui signifie ragoût ou plat en sauce. Les colons britanniques, au XVIIIe siècle ont d'abord utilisé le terme de carry puis celui de curry pour désigner tous les plats épicés en sauce. Aujourd'hui, en Occident, le curry désigne à la fois un mélange d'épices et les plats cuisinés avec ce mélange d'épices liées au ghee (beurre clarifié), au yaourt ou au lait de coco.

Le curry, qu'on appelle aussi cari est d'origine indienne. On en trouve aussi en Chine, en Thaïlande, aux Antilles, en Afrique et dans les îles de l'océan Indien.

 

La composition du curry  varie en fonction des régions, des castes et des plats préparés. Le mélange contient une vingtaine d'épices. Entrent dans sa composition, outre le curcuma qui lui donne sa belle couleur jaune (indien !), de la coriandre, du cumin, du gingembre, du fenugrec, du piment, de la cardamome, des graines de moutarde, du macis, du poivre, du tamarin, de la cannelle, du fenouil, des clous de girofle...

En 1882, Alexandre Dumas, dans son Petit dictionnaire de cuisine, en donne une recette empruntée à l'Indian's Cook :

" La poudre de kari doit être composée de 4 onces de piment enragé (c'est une espèce qui est moins grosse qu'une olive et qui croît sous les tropiques, il est beaucoup plus fort que le piment de Cayenne et que le poivre rouge de nos climats), 3 onces de curcuma ou terra merita des Indes, une demi-once de poivre noir, un gros de muscade et un scrupule de gingembre. On réduit lesdites substances en poudre très fine en les broyant au mortier de marbre et sous pilon de métal."

Un décret de 1889, du sous-secrétaire d'État français aux Colonies en donnait la composition exacte : 34 g de tamarin, 44 g d'oignons, 20 g de coriandre, 5 g de piment, 3 g de curcuma, 3 g de fenugrec, 2 g de graines de cumin, 2 g de poivre et 2 g de moutarde.

 

Préparez vous-même votre mélange, vous pourrez choisir la force de votre curry.  Faites griller les épices entières puis passez-les au pilon dans un mortier en ajoutant le gingembre et le curcuma. Vous pouvez aussi utiliser un moulin à café en veillant à ne pas faire trop chauffer le mélange.  Vous pourrez le conserver à l'abri de la lumière dans un récipient hermétique pendant 3 mois.

Vous pouvez aussi acheter le curry en poudre ou sous forme de pâte.

 

Tous ces mélanges sont à distinguer de la feuille de curry  ou caloupilé, feuille de l'arbuste Murraya koenigii qu'on trouve partout en Asie.  Elle est utilisée comme la feuille de laurier en Occident et on peut la griller et la réduire en poudre pour renforcer le goût des curries.

 

Le curry est utilisé dans la cuisine indienne pour agrémenter les viandes et les poissons mais aussi les légumes. Nous verrons les jours prochains quelques recettes à base de curry ainsi que les accompagnements des curries pour que vous puissiez rêver de vacances en Inde ou dans les îles.

 

A bientôt !

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 09:37

Bonjour,

 

Hier j'ai commencé à vous parler des salades marocaines mais je veux continuer aujourd'hui, tant est vaste ce sujet qui pourrait être celui d'un gros recueil de cuisine.

 

Il est d'usage au Maroc de servir plusieurs salades différentes. Tous les légumes peuvent être utilisés : les racines, bulbes et tubercules comme les carottes, les navets, les oignons, les radis, ou les betteraves, les légumes-feuilles et les tiges tels que les salades, les choux, les épinards, le fenouil, le pourpier ou la mauve, les légumes-fruits comme les tomates, les aubergines, les poivrons verts ou rouges, les courgettes, le potiron, les concombres, les haricots verts et aussi les fleurs comme les choux-fleurs et les artichauts... Et j'en oublie certainement. Il y a tellement de légumes au Maroc...Marché à Tanger

Certaines salades sont aussi préparées avec des pommes de terre ou des patates douces (tubercules) ou des légumes secs (lentilles et pois chiches surtout).  On peut aussi utiliser des fruits comme les oranges (cf. article "Orange comme le fruit de l'oranger"), les figues ou encore des olives vertes, noires ou violettes, des fruits secs comme les raisins, les amandes, les dattes, les graines de sésame...

 

La plupart des salades sont cuites mais certaines sont préparées sans cuisson. La plupart sont faites avec des légumes pelés. Toutes sont parfumées par l'ajout d'épices et d'aromates telles que le cumin, le piment doux, la cannelle, le safran, le curcuma, le ras-el-hanout ou le poivre, le carvi ou l'anis, d'herbes (principalement le persil, la coriandre et la menthe), de jus de citron et de citrons confits, d'eau de fleur d'oranger, d'ail, d'huile d'olive ou d'argan. Chacun a ses recettes qui évoluent selon les saisons et l'inspiration de leur créateur.

 

A ces salades de fruits et légumes sont parfois associées des salades d'abats mais je n'en parlerai pas ici.

Pour rêver de vos dernières vacances au Maroc ou faire rêver vos amis, vous pouvez préparer un assortimentPorte entrée médina Fès de salades que vous servirez en entrée ou faire comme au Maroc où les salades sont servies en même temps que les viandes, en petites portions disposées autour du plat central. Et vous n'oublierez pas le pain, indispensable pour manger ce type de plat.

Pains marocains

Je vous ai donné hier deux recettes. J'en ajoute deux autres aujourd'hui. A vous d'en chercher d'autres, dans les livres, sur internet ou encore d'en imaginer de nouvelles.

 

 

 

 

 

 

 

Salade de carottes cuites

 

Pour un petit bol :

 

250 g de carottes

2 gousses d'ail

1/2 citron

1/2 cuillerée à café de cumin en poudre

1 cuillerée à soupe de persil plat ciselé

1/2 cuillerée à soupe d'huile d'olive

Sel, poivre

 

Laver et peler les carottes. Les couper en petits bâtonnets. Les faire cuire dans de l'eau bouillante salée. Quand elles sont cuites, les égoutter puis les faire revenir quelques instants dans une poêle avec l'huile, l'ail pilé, le persil et le cumin. Saler et poivrer. Servir frais après avoir arrosé de jus de citron.

 

 

Salade de courgettes

 

Pour un petit bol :

 

250 g de petites courgettes

1 gousse d'ail

1/2 citron

1 cuillerée à café de piment doux en poudre

1/2 cuillerée à café de cumin en poudre

1/2 cuillerée à soupe d'huile d'olive

Sel

Eau

 

Gratter la peau des courgettes. Les couper en cubes de 2 cm de côté. Les laver et les mettre à cuire dans une casserole avec un petit verre d'eau, une pincée de sel, l'ail écrasé, le piment doux et l'huile. Laisser bouillir puis baisser le feu. Lorsque les courgettes sont cuites, ajouter le jus de citron et le cumin et laisser réduire jusqu'à évaporation complète de toute eau. Laisser refroidir et servir frais.

 

 

Bon appétit!

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  • La nutrition en couleurs
  • Médecin nutritionniste, passionnée par la lumière et les couleurs, j'aime faire partager à ceux qui m'entourent mes connaissances en cuisine et en nutrition pour qu'ils puissent concilier santé, plaisir et gourmandise.
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